Son histoire, il insiste, est une histoire française. La France lui a permis de devenir celui qu’il est. Né dans la région du Nord, au pays de la mine et la sidérurgie, dans un milieu modeste, benjamin d’une fratrie de quatre, tous des garçons, orphelin de père à huit ans, il apprend tôt la valeur des relations humaines et de la solidarité.
Ses aînés, par exemple, travaillent au plus tôt pour soutenir une mère exemplaire et admirable de courage. Un sacrifice sans doute. Une évidence pour eux. Ainsi, lui seul parmi ses frères a eu le privilège de poursuivre des études. Cette chance, il ne l’a pas gâchée. Mieux, en la partageant, il a augmenté son impact. Y a-t-il de meilleure manière de la payer de retour ?
Après une tentative de création d’entreprise en sortant d’école d’ingénieur, il cède à la sécurité et s’engage dans le salariat. Il ne renie pas cette carrière, riche en rencontres, enseignements et opportunités : c’est en tant qu’employé chez Brandt qu’il s’expatrie plusieurs années, en Chine dont il revient, dit-il, un peu Chinois, puis en Pologne. Mais à son retour en Vendée, terre d’excellence selon ses valeurs, il est temps pour lui de se lancer, et cette fois sans réserve, dans l’entreprenariat, avec la création à quatre mains de Bridging, littéralement construire des ponts.
De quel genre de ponts s’agit-il ? De ponts relationnels. Car pour Pierre-Vincent Cools, un bon relationnel, la clé de voûte de tout lien commercial durable, passe, à l’international, par la connaissance, le respect et la compréhension de l’autre. Depuis l’été 2014, grâce aux expériences conjuguées des membres de son équipe, leur multiculturalisme, et leur sens de l’humain, Bridging a réussi son pari de rapprocher des entreprises éloignées sur les plans géographique, culturel et linguistique, contribuant au développement d’une coopération bénéfique à chacune.
Catherine Fuhg
Pour mieux connaître Pierre-Vincent Cools :
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