Les restrictions imposées pour tenter de contenir la troisième vague de Covid-19 ne sont pas un confinement pur et dur. La chasse aux œufs de Pâques pourra donc être organisée en extérieur, dans son propre jardin pour ceux qui ont cette chance, ou dans un parc. En intérieur, on ne saurait trop conseiller de cacher les œufs au chocolat dans un lit, au risque de ne les retrouver que le lendemain, lorsque la chaleur humaine nocturne aura ramolli ou fait fondre le précieux chocolat !
Pourtant, Pâques a un rapport avec votre alcôve préféré. Car c’est le moment rêvé de renouveler sa parure de lit. Pâques, c’est la fête du printemps, celle du grand ménage, du grand renouvellement. Nos draps d’hiver, on ne veut plus les voir. Place à la gaîté, à la fraicheur. Des couleurs claires, des motifs délicats, de la légèreté. Draps, housses de couette, taies d’oreiller… On vire tout ! On veut du neuf, de frais, du joyeux, du chantant, du printanier…
C’est aussi le moment de troquer sa couette d’hiver contre celle des beaux jours. On pense souvent qu’une couette d’été est nécessairement garnie de matériaux synthétiques, car le duvet est trop chaud pour la belle saison. Mais on trouve aussi des modèles garnis de soie de coton, le nec plus ultra pour les nuits torrides. Ceux qui y ont goûté ne reviennent plus en arrière, et encore moins aux vieilles couvertures (ça gratte !).
Les plus frileux ou les plus prudents (avec le yoyo de la météo, nous devrions peut-être tous l’être) préféreront peut-être passer d’abord par une couette intermédiaire, de mi-saison (notre partenaire de la Saga du lit, la Maison de la literie, appelle cela « couette tempérée »), là aussi synthétique, ou mieux, naturelle (ah, le fin duvet d’oie enrobé d’un délicat coton satin !).
Certains optent pour un changement plus radical : changer toute la literie, ou du moins le matelas. L’idée vient souvent au début du printemps (maintenant, donc), lorsque l’on retourne son matelas. « Tiens, ça fait quand même un bail qu’on l’a, celui-là) ». Plus qu’une question de confort, c’est aussi une question d’hygiène (le matelas passe difficilement dans la machine à laver !) et plus encore de santé, car tout matelas finit par s’affaisser. Or le mal de dos est si fréquent, si lancinant, si pénible qu’il ne faut rien négliger pour le prévenir ou le combattre s’il s’est installé. Cela passe souvent, très souvent, par une bonne literie.
Après les œufs de Pâques, le lit de Pâques mérite donc quelques considérations, surtout si à l’occasion des week-ends prolongés qui s’annoncent, le lit de Pâques, c’est aussi Pâques au lit !
Joyeuses Pâques, donc !
Michel Taube