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17H35 - jeudi 17 juin 2021

Des écologistes appellent à voter Xavier Bertrand

 


Le réseau écologique « Ecologie-Modernisme » soutient la démarche écologique de Xavier Bertrand, qui présente une réelle approche environnementale, pragmatique et de bon sens. 

« Sublimer les lieux et provoquer la réflexion. » Jusqu’au 17 octobre 2021, le Festival International des Hortillonnages invite au voyage, avec plus de 50 installations artistiques au cœur de ce lieu naturel unique en France.

Comment ne pas aimer l’écologie, l’environnement dans cette belle région des Hauts-de-France !

Mais pour avancer, nous devons sortir d’une idéologie arbitraire, sectaire et rétrograde pour mettre en place un nouveau paradigme. Face aux idéologues en tout genre, le président des Hauts-de-France se présente avec une approche sincère et de bon sens.

L’écologie doit être comprise dans sa totalité, dans son intégrité, et il faut mettre un terme à une démarche en silo. Nous devons mettre en place une culture de l’anticipation, de la prévention, une approche territoriale. Nous devons travailler sur les causes et pas seulement sur les conséquences.

Une politique écologique ne doit pas seulement prendre en compte des intérêts catégoriels ou une ligne idéologique dépassée. L’écologie doit prendre en compte le climat, mais aussi l’environnement, le développement durable, la biodiversité, la lutte contre les pollutions diverses et variées, en particulier aux particules fines (inférieures à 2,5 micromètres).

Quelle est la priorité en 2021 ? C’est avant tout le réchauffement climatique. Nos sociétés ont un défi majeur à relever : la transformation du climat, la montée et l’acidification des océans, la dégradation des écosystèmes, la perte de la biodiversité engendrée par le réchauffement climatique et la hausse des températures. Mais nous devons aussi tenir compte des émissions de CO2 dont les transports représentent environ 29%. A ce titre, la région Hauts-de-France a mis en place des solutions avant-gardistes.

Si les émissions de CO2 représentent un problème majeur, il faut aussi tenir compte des émissions liées aux importations qui, elles, ne sont pas comptabilisées. Nous devons faire prendre conscience à chaque Français que son empreinte carbone est en moyenne de 12 tonnes équivalents CO2 par an, dont 2 tonnes de CO2 par an pour la voiture. Un travail de bon sens et d’éducation pour faire évoluer les habitudes s’impose.

Mais la France ne représente qu’1% des émissions mondiales de gaz à effets de serre et c’est en grande partie due à notre mix énergétique.

Il faut faire une différence entre énergie électrique et l’énergie finale, la problématique est différente. L’électricité ne représente qu’environ 35 à 37 % de la consommation énergétique finale (électricité 35 à 37%, transports 30%, bâtiment tertiaire 20%). Le nucléaire représente 75 % de cette production d’énergie électrique, ce qui signifie qu’en France l’électricité est décarbonée. Le pétrole (énergie fossile) représente 75 % de l’énergie pour le transport, ce qui signifie que les chiffres globaux sont en trompe l’œil.

Sur la consommation énergétique finale, le nucléaire ne représente qu’environ 16%.

Il faut donc lever le tabou sur le nucléaire et prendre conscience que si notre électricité est décarbonée grâce au nucléaire, il n’en demeure pas moins vrai que les énergies fossiles sont majoritaires dans la totalité de l’énergie consommée en France Les énergies renouvelables représentent 1,2 % de l’énergie finale, et le solaire 0,4%.

Si on veut donc poursuivre la réduction de l’effet de serre, on ne peut se permettre de réduire le nucléaire.

On comprend donc le « BASTA » de Xavier Bertrand au sujet des éoliennes.

Le bon sens qui le caractérise insiste sur une approche globale en tenant compte de l’impact environnemental de chaque solution, et non sur une idéologie du siècle dernier.

La transition énergétique devra nous permettre de passer d’un monde avec CO2, vers un monde neutre en CO2 en 2050. Il faut mettre en place des solutions maintenant, en ayant un regard holistique. Certes, il faudra faire évoluer nos modes de vie, travailler sur la captation du CO2, son stockage, sa valorisation, mais également poursuivre les recherches sur les énergies renouvelables en tenant compte de l’impact environnemental. Il faudra accompagner le débat public.

Il faut poursuivre les recherches et les applications de l’hydrogène vert, qui est un vecteur énergétique majeur. De nombreuses PME-PMI peuvent aider à la structuration de cette filière. Le choix de l’hydrogène vert comme vecteur énergétique doit participer à réduire notre dépendance aux énergies fossiles. N’oublions pas en effet que les énergies renouvelables sont des ENRi (énergies renouvelables intermittentes et elles couvrent 3,5 % de l’électricité consommée en France pour le solaire et 6% pour le photovoltaïque.

La région des Hauts-de-France est pionnière dans ce secteur. Elle est la première région Française à avoir mis en place des lignes de bus fonctionnant à l’hydrogène (6 dessertes dans la bassin minier). Pour leur 8° édition, les journées Hydrogène dans les territoires, organisées par France Hydrogène, se tiendront 8 au 10 septembre 2021 au Kursaal de Dunkerque.

Dans ce mix énergétique, si nous voulons atteindre les objectifs de l’accord de Paris, nous ne devons pas nous complaire dans les erreurs du passé qui ont été le fait d’écologistes n’ayant pas compris la globalité du problème, ce qui a conduit à l’arrêt le surgénérateur « Super-Phénix » en 1997 par la gauche plurielle. Cela a considérablement affaibli la filière électronucléaire Française en retirant la pièce maîtresse qui permettait de boucler la boucle.

Les générateurs de type IV (Astrid) pourraient nous offir une indépendance énergétique en utilisant les réserves en uranium appauvri. Il faut également poursuivre les efforts pour développer la fusion nucléaire, comme cela se fait à Cadarache avec le programme ITER

Face à l’écologisme idéologique, nous défendons une écologie du bon sens. C’est pourquoi, Ecologie & Modernisme, le réseau des écologistes de droite et du centre- droit, apporte son soutien à Xavier Bertrand pour les élections régionales des 20 et 27 juin dans les Hauts-de-France.

 

Dr Michel Fauré, Co-Président Ecologie-Modernisme, Ancien Vice-Président de France-Ecologie

Patrice Hernu, Co-fondateur Génération Ecologie et fondateur Ecologie bleue

Fabrice Jullien-Fiori, Secrétaire Général et Ancien vice-Président d’Ecologie Bleue

Pierre-Gilles Tronconi, Co-Président Ecologie-Modernisme et Ancien Président Ecologie Bleue

 

 

 

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