Trouver le sommeil : cela n’a pas de prix, mais en revanche un coût. Heureusement, depuis sa toute première apparition dans nos sociétés, la couette s’est peu à peu démocratisée dans nos rayons literie.
Si bien qu’aujourd’hui, la majorité des dormeurs soucieux de leur confort une fois dans les bras de Morphée peuvent profiter de l’univers douillet du couvre-lit.
Déjà au cours du Moyen Âge, lorsque le tout premier ancêtre de la couette, un sac rempli de duvet, ornait les lits des jeunes mariés en Europe du Nord, la concurrence faisait rage pour offrir le meilleur confort possible.
De nos jours, les affrontements ont pris une tournure différente, puisqu’ils sont désormais économiques. Mais la quête de la qualité côté des clients reste identique. Même si les couettes ont perdu de leur réputation dans la seconde moitié du XXe siècle à cause de leurs propriétés parfois allergènes, elles demeurent un élément incontournable de nos hivers. À tel point que le produit s’est depuis diversifié.
Un combat entre couettes synthétiques et naturelles
En duvet de canard ou bien en plumes d’oie, le couvre-lit version naturelle a des attributs qui rendent les dormeurs unanimes. Pour le prouver, les vendeurs de couettes vous diront que les consommateurs apprécient généralement la légèreté de cette « couverture hivernale », tout en évoquant bien sûr leur incontournable gage de qualité : le confort. Ce qui, sans doute, justifiera un prix dépassant parfois les 300 euros.
Mais de l’autre côté, les couettes synthétiques ont aussi leur mot à dire s’agissant de légèreté. Du fait que l’air circule aisément à l’intérieur de ce type de couettes, la chaleur provoquée par le corps est intensifiée. Au bénéfice du bien-être du dormeur.
Leurs compositions peuvent varier, tout comme leurs prix. Les fibres ordinaires, les fibres creuses et les fibres creuses à la surface siliconée sont les trois sortes pouvant intégrer les duvets synthétiques. Quant à leurs coûts, ils sont évidemment bon marché. Avec un inconvénient : une moins bonne capacité d’isolation, si on la compare à son voisin en matières naturelles.
Entretenir sa couette, le secret pour avoir un sommeil « douillet »
Mais si le confort des édredons a fait de plus en plus de fidèles à travers le temps, c’est aussi parce que son entretien se veut simple, facile et pratique. Pour les couettes naturelles, il est conseillé de les secouer à chaque réveil. Rien de plus. Le but ? « Décompresser le garnissage » et « faciliter l’évacuation de l’humidité résiduelle de la nuit ».
Au départ, on peut croire que sa version synthétique est plus difficile à entretenir. À raison. La plupart des propriétés allergènes contenues dans les surmatelas appartiennent en effet aux couettes synthétiques. La solution : un simple lavage en machine par mois, voire au sèche-linge, suffit amplement. Une raison de plus pour adopter la couette alors que l’heure d’hiver approche…
Noé Kolanek