Edito
11H09 - jeudi 4 novembre 2021

Miss Trans reçue par Elisabeth Moreno : Madame la ministre, participerez-vous au concours de Miss France ? L’édito de Michel Taube

 

Il faut en finir avec la tyrannie des minorités !

Cet article pourrait être le troisième de notre série consacrée au wokisme (voir 1 et 2), qui sévit désormais à la tête de l’État. Élisabeth Moreno, Ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, a reçu en grande pompe Miss Trans-France 2021, et s’est fendue d’un tweet conclu par « Bâtissons ensemble une société plus inclusive ».

Les transsexuels, qui ne représentent qu’une infime infime infime fraction de la population, ne doivent pas être discriminés, pas davantage que toutes les minorités qu’une démocratie moderne se doit de protéger.

Mais présenter la transsexualité comme un mode de vie parmi d’autres, et laisser croire aux enfants et adolescents, comme le font les néo-féministes et autres Wokes, que l’on choisit son genre ou son sexe comme un plat sur une carte de restaurant relève de la déviance sociétale.

Ces mêmes néo ou pseudo féministes (pseudo, car elles/ils ne défendent pas les femmes en présentant les hommes (blancs) comme des prédateurs) veulent par ailleurs interdire le concours de Miss France, tout comme les pseudos écolos (dont les lubies sont en réalité antiécologiques) veulent interdire le sapin de Noël ou le Tour de France. Nous sommes bien dans la tyrannie des minorités, encouragée par une certaine presse de la bien-pensance.

Au risque de choquer les wokes et la ministre Moreno (et eux, combien de personnes choquent-ils ?), rappelons qu’on ne choisit pas sa sexualité, et que l’hétérosexualité est la condition de la pérennité de la vie dans le monde végétal comme dans le monde animal, et bien entendu chez l’Homme. Environ 3 % des Français se considèrent homosexuels, d’après une enquête de l’IFOP réalisée en 2019. Parmi eux, les transsexuels, dont on rappellera une nouvelle fois qu’ils doivent être protégés contre les discriminations, sont si peu nombreux qu’ils sont statistiquement très marginaux. La ministre Élisabeth Moreno ne l’a pas compris ou s’est laissée embarquer dans ce wokisme délirant.

Nous disons Oui à Miss France, car ce concours est ancré dans nos terroirs, que Paris n’est pas la France, que la grâce et la beauté féminine sont des qualités que chérissent tant les hommes que les femmes (sauf les néo féministes dégénérées), que ces jeunes femmes n’ont jamais été forcées de concourir (les wokes ne protestent jamais contre le sort des femmes dans des pays et les quartiers de France où elles sont considérées comme des êtres inférieurs).

Faut-il pour autant dire « non » au concours de Miss Trans ? Personne n’y songe, car telle est leur liberté. Mais le promouvoir au niveau ministériel revient à participer à cette dérive décadente où la sacralisation des droits des minorités conduit à bousculer des vérités naturelles et à troubler les esprits des plus jeunes : « maman, pour mes 8 ans, j’aimerais que tu m’offres des hormones pour devenir trans et gagner le concours de miss Trans (et pourquoi pas Mister Trans ? Cette discrimination est insupportable !).

Regrettons enfin la confiscation de la cause homosexuelle (l’auteur de ces lignes a milité en son temps pour le Pacs et soutenu le mariage pour tous) par la cause trans et indigéniste. Ces mélanges sont dévastateurs.

 

Michel Taube

Directeur de la publication