Toute jeune entreprise créée en 2018, Aléna a pour ambition de démocratiser la truffe, mais surtout la truffe de qualité. En effet, les consommateurs sont aujourd’hui nombreux à être déçus lors d’une dégustation de ce produit de fête, souvent sans saveur et sans odeur. Guillaume Gé, après des années passées dans la finance, et Mathieu Trellu ont donc retroussé leurs manches et désormais gèrent, avec leurs partenaires, 120 hectares de truffières en Aquitaine (le nom Aléna fait référence à Aliénor d’Aquitaine). Depuis 2011 ils servent ainsi les meilleurs chefs français. Mais désormais « nous essayons d’apporter la qualité de la truffe de la haute gastronomie au grand public », explique modestement Guillaume Gé. Modestement, car leur or noir est tout simplement fantastique avec un rapport qualité/prix excellent.
« Nous appréhendons la trufficulture comme la viticulture, avec un travail rigoureux et drastique. Nos arbres sont irrigués pour que la truffe se développe dans de bonnes conditions en raison du climat devenu plus sec qu’auparavant. De la même façon, les sols sont travaillés pour être aérés, les arbres sont taillés, car la truffe grandit dans des forêts jeunes », explique Guillaume Gé.
Il y a un siècle la France produisait 1000 tonnes de truffes, aujourd’hui seulement 40. « Si l’on ne travaille pas la truffière, la truffe disparaît », dit-il, pragmatique. Pour la petite histoire, lorsque le phylloxera a détruit le vignoble français, il a laissé la place à la forêt qui a engendré de fabuleuses quantités de celle qui fut un temps appelée « la patate du pauvre ». Mais les forêts ont grandi et la truffe a été rayée de nos tables. « Notre but est d’essayer de reproduire le biotope tel qu’il était à l’âge d’or de la truffe ». Pour se faire, l’entreprise familiale Aléna a donc décidé planter 29 nouveaux hectares de chêne truffier en Dordogne dont une partie est adoptable. « Nous proposons à tout un chacun d’appréhender la trufficulture, voir comment elle se cultive, se récolte à travers des journées de découverte ». Ainsi, en adoptant un chêne truffier, vous pourrez non seulement obtenir de délicieuses truffes, mais aussi en apprendre plus sur ce merveilleux produit. « Nous voulons que le grand public puisse déguster de la truffe de façon simple et décomplexée, affirme Guillaume. Cela fait des années que les intervenants de la truffe mystifient le produit, nous voulons apporter la lumière sur le sujet et mettre la qualité en avant, c’est notre sacerdoce ».
Après 7 à 8 mois passés dans le sol, les truffes sont, sont au cœur de l’hiver, prêtes à être récoltées. Aléna les propose fraiches, mais en met aussi une partie en surgélation, pour être ensuite utilisées tout au long de l’année, après une simple pasteurisation (et non pas stérilisation) pour conserver un maximum de goût. Ces suprêmes de truffe qui ne voient rien d’autre qu’un peu d’huile d’olive, présentés dans des packagings qui ressemblent à du caviar sont géniaux à consommer sur un œuf, en tartine chic, dans des pâtes ou sur un plat plus sophistiqués, avec une petite quenelle de truffe très aromatique pour sublimer vos créations culinaires. Prêtes à l’emploi, il suffit d’ouvrir la boîte métallique pour déguster.
Afin de développer la truffe en France, recevoir des cadeaux pendant 5 ans et vous régaler, adoptez un chêne truffier !
Pour 750 €, recevez 50 g de truffes noires du Périgord, 2 boîtes de suprêmes de truffes (une de 15 g de truffe noire et une de 30 g de truffe d’été) chaque année pendant les 5 premières années. Ensuite, vous recevez la production de votre arbre ! Sans parler des nouvelles de votre arbre et des avantages du Club Aléna (journées dans la truffière, conseils de pro, participation aux journées de cavage, etc.)
Deborah Rudetzki