Un handicapé physique qui ne sait même pas boutonner seul son pantalon peut-il violer une femme ? Quand bien même serait-il ministre ! Une gynécologue qui ausculte « l’origine du monde » dans l’intimité d’une patiente qui souffre d’endométriose la viole-t-elle en provoquant quelques douleurs dues à cette maladie et non à l’acte médical ? Quand bien même serait-elle ministre ! Quand donc un toucher rectal pour déceler un cancer sera-t-il considéré comme un viol sur un homme ou une femme commis par votre médecin généraliste ? Et quand enfin, parmi les dizaines de milliers de médecins, infirmiers et aide-soignants qui rendent chaque jour visite à des patients à leur domicile et se retrouvent donc seuls face à ces derniers tous les jours, s’en trouvera-t-il un parmi eux accusé des pires crimes ? Quand bien même serait-il ou elle maire ou ministre !
Bon, ces deux derniers cas de figure sont pour le moment imaginaires mais de nombreux médecins et infirmiers libéraux étant aussi des élus politiques locaux ou nationaux, ils pourront craindre désormais, par les temps qui courent, que cette menace pèse sur leurs épaules.
Une croisade contre les hommes
Au-delà des politiques, les hommes n’osent pas le dire mais tous ceux qui ont une once de notoriété vivent désormais avec une épée de Damoclès sur la tête ! A la moindre occasion, une femme qu’ils n’ont même peut-être jamais croisée va pouvoir se payer leur tête et détruire leur réputation.
C’est une croisade, une guerre contre les hommes et parfois les femmes de pouvoir, comme la ministre Chrysoula Zacharopoulou, qui est aujourd’hui menée par de pseudo-féministes. Pas n’importe lesquelles, elles ont un double profil : la haine des hommes et celle des bourgeois. Elles se veulent les égéries des damnés de la terre et Mélenchon est leur graal.
Le pseudo-Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique de Sandrine Rousseau, Alice Coffin et consorts (désolé le substantif est masculin), ce sont des femmes militantes de la France insoumise et de sa galaxie, une mascarade intellectuelle qui lynche sur la place publique (son compte twitter est un scandale de diffamation) des personnes présumées innocentes sur des assertions anonymes. Cet Observatoire est surtout une officine mélenchoniste.
Ces femmes sont en train de récupérer éhontément et politiquement la cause des violences faites aux femmes. Se faisant, ces enragées, imbibées de leur haine des hommes, du bourgeois et des personnes de pouvoir, sont en train de ruiner la cause des femmes, exactement comme Mélenchon a récupéré et décrédibilisé le mouvement des gilets jaunes en 2019.
Plutôt que de se payer des hommes, elles feraient mieux de lutter contre l’islamisme radical avec lequel elles ont le toupet de flirter et qui les bouffera tout cru par sa volonté de les soumettre religieusement voire de les condamner à mort lorsqu’elles sont lesbiennes ou trans.
Osons le dire : les hommes sont parfois des goujats et ces goujats sont de vulgaires cons que les femmes savent souvent remettre à leur place sans inventer des viols imaginaires pour se venger ! Mais un goujat n’est pas un criminel. Faut-il des tribunaux pour les goujats ? Si Sandrine Rousseau et Alice Couffin veulent intenter le procès des hommes avec comme juges des lesbiennes trans et intersectionalistes, ce sera sans les vrais féministes.
L’opinion publique contre ces ultra-féministes
Car les féministes doivent prendre conscience que la guerre contre les hommes que ces enragées mènent sur le dos de victimes parfois réelles parfois imaginaires se retournera contre les femmes : la lutte sans merci contre les violences faites aux femmes est aujourd’hui menacée, alors même que tant d’hommes y sont attachés, tous les jours de leur vie, habités tout simplement par le respect des femmes, bien au-delà de la cravate et des chaussettes orange, symbole de cette lutte, que nous portons pour notre part tous les jours.
La preuve ? Les électeurs ont largement réélu Damien Abad député. Ce fait politique est le signe d’un désaveu flagrant et démocratique apporté à ces enragées qui le poursuivent de façon diffamatoire et calomnieuse. Damien Abad, que nous ne connaissons pas, pour lequel nous n’avons aucune sympathie particulière, doit rester ministre. L’écarter serait céder à une forme de barbarie des rumeurs. Calomniez, calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose… Eh bien non !
Sandrine Rousseau, la Saint-Just de notre époque, en vomissant la présence de Damien Abad au gouvernement, a dévoilé une fois de plus sa folie castratrice qu’elle voudrait imposer à la terre entière, même à un handicapé physique. Les habitants du XIIIème arrondissement qui l’ont élue députée le regretteront tant elle va nuire à l’image de ce beau morceau de Paris.
Agir et non lyncher
Bien sûr la société doit donner tous les moyens à la justice pénale de lutter contre les violences faites aux femmes comme l’Espagne a su le faire efficacement. Mais on ne le dira jamais assez : les femmes victimes de violences doivent porter plainte au plus vite et non des années après au gré des échéances électorales. L’air du temps a changé : la parole s’est libérée depuis le mouvement MeToo. Voir des femmes témoigner anonymement dans Mediapart à trois jours de nominations ministérielles, cela ne fait pas sérieux.
Bien sûr que des traumatismes enfouis dans les tréfonds de l’âme peuvent resurgir des dizaines d’années après lorsque des viols ont été commis, souvent au sein de la cellule familiale ou d’une particulière violence. Mais les dénonciations calomnieuses que des militantes et des journalistes orientés ont provoquées de la part de victimes supposées ne tiendront pas devant la justice. Ces dernières sont scandaleusement manipulées et le constateront à leurs dépens.
De même, la justice ne peut pas faire n’importe quoi sur la base de témoignages sans preuves : l’avocate pénaliste Marie Dosé est bien courageuse à défendre « l’éloge de la prescription » (éd. de l’Observatoire, 2021).
Les médias et la société doivent résister à cette tentation d’être des tribunaux médiatiques, d’être politiquement récupérés par des officines politiciennes et, enfin et surtout, respecter la présomption d’innocence.
Aujourd’hui menacée, la cause des femmes mérite d’autres combattants ! Et si nous devons entrer en guerre contre ce féminisme anti-féministe, nous le ferons ! Pour les femmes et pour les hommes !
Michel Taube