Y aurait-il du rififi dans les préparatifs des Jeux olympiques de Paris 2024 ? Depuis le fiasco organisationnel et sécuritaire de la finale de la Champions League au Stade de France, c’est le branle-bas de combat jusqu’au plus haut sommet de l’Etat.
Emmanuel Macron réunissait donc le 25 juillet une dizaine de ministres et les services de l’Etat en présence de Tony Estanguet, président du comité d’organisation des Jeux. Tiens, ni la maire de Paris Anne Hidalgo ni la présidente de la Région Ile-de-France Valérie Pécresse ne furent conviées à ce coup d’envoi d’un sprint marathonien (ou une course d’obstacles) de 24 mois. Piquées au vif, les deux édiles de la région capitale en commirent tout de même un communiqué de presse conjoint, ce qui n’est pas fréquent !
Donnons à tout ce beau monde une occasion de faire l’union sacrée ! Comment ? En aidant un groupe d’entrepreneurs françaises réunis autour d’Alain Barbier et de son entreprise PIXCOM à obtenir enfin le paiement par l’Association des Comités Nationaux Olympiques Africains (ACNOA), qui est le pendant africain du CIO, des factures des prestations effectuées pour la réalisation de l’Africa Village en 2012 pendant les Jeux olympiques de Londres.
Alain Barbier réclame ce paiement depuis dix ans ! Nous suivons son combat depuis des années.
Ce professionnel de l’évènementiel est reconnu pour son savoir faire. Il l’avait prouvé en 2012 avec le succès populaire de « l’Africa Village » de Londres, sorte de Club France au niveau du continent africain. Succès reconnu à l’époque dans les médias par les dirigeants de l’ACNOA, MM. Lassana Palenfo et Mustapha Berraf, commanditaires de cette initiative.
Il y a dix ans, cette belle vitrine pour le continent africain, inaugurée par le Président Ivoirien Mr Alassane Ouattara, la Princesse Lalla Joumala du Maroc, l’ancien premier ministre algérien Ahmed Ouyahia, avait subitement été fermée pour cause d’impayés des fournisseurs. Plus de 80 000 visiteurs venus découvrir les 24 pays exposants et les médias internationaux, dont la BBC, s’en étaient fortement émus.
Les factures de PIXCOM COM liées à cette réalisation, après déduction des maigres partenariats obtenus, notamment avec Samsung, et de la vente bon marché des stands aux pays exposants, n’ont toujours pas été réglées par l’ACNOA.
Heureusement Alain Barbier a su persévérer, relancer ses activités et il est aujourd’hui l’un des prestataires officiels de nombreuses administrations, d’événements populaires et de grands festivals.
Et il compte bien ne pas en rester là… Depuis dix ans, telle une citadelle imprenable, l’ACNOA, le comité olympique africain, refuse de payer ces factures, et ce, malgré les décisions de justice et la confirmation par le CIO, maison mère de l’ACNOA, que cette prestation n’a jamais été réglée. Manifestement le CIO et l’ACNOA ont décidé de jouer la montre et de noyer leurs torts dans les méandres des justices suisse et française.
La solution est dans les mains de Mustapha Berraf, président des comités olympiques africain et algérien
Avec son avocat Maître Jean-Alex Buchinger, notre chef d’entreprise Alain Barbier vient d’adresser une nouvelle sommation de payer à l’ACNOA en prenant à témoins, une fois de plus, tous les protagonistes français et mondiaux de Paris 2024.
Les instances mondiales du sport olympique sont saisies du dossier mais aussi les plus hautes autorités françaises car la politique africaine de la France passe aussi, dans le cadre de l’amitié et des partenariats qui nous lient, par la défense des intérêts de nos chefs d’entreprise en Afrique.
Chat échaudé craint l’eau froide ! Qui voudra sponsoriser un même Village Afrique pendant les JO de Paris 2024, inauguré par une pléiade de chefs d’Etats, des stars du sport franco-africain, et risquer qu’il soit annulé en plein démarrage parce que l’ACNOA laisserait une nouvelle ardoise à Paris 2024 comme à Londres 2012 ?
D’Emmanuel Macron à Amélie Oudéa-Castéra, Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, d’Anne Hidalgo à Valérie Pécresse, des maires hôtes des épreuves olympiques aux élus locaux tentés d’organiser ce Club Afrique pendant les Jeux, de Thomas Bach, président du CIO, à Tony Estanguet, des membres des comités olympiques africain, français et mondiaux (la planète CIO se réunira à Séoul le 15 octobre prochain) à d’anciens sportifs de haut niveau devenus patrons eux-mêmes comme Tony Parker, de Geoffroy Roux-de-Bézieux, président du Medef et grand amateur de sport, au Président de Samsung, partenaire du CIO, et sponsor de l’Africa Village 2012, nul ne pourra dire qu’ils n’étaient pas au courant.
Les médias français, déjà sensibilisés par les premiers couacs dans la préparation des Jeux, pourraient rapidement s’étonner du sort réservé à ce chef d’entreprise français par le comité olympique africain.
En Algérie aussi, dont le même Mustapha Berraf est le président du comité olympique algérien, les médias se sont émus à plusieurs reprises des affres du chef d’entreprise français. Un sujet de plus au menu de la visite d’Emmanuel Macron en Algérie du 25 au 27 août ?
Un Village Afrique pendant les JO de Paris 2024 sans solder Londres 2012 ? Sur le dos d’un patron français ? Mustapha Berraf, le président actuel de l’ACNOA, a peut-être hérité bien malgré lui du dossier et pourrait se faire un point d’honneur à payer enfin les factures pour en finir avec l’opacité qui plane sur ce dossier. Et ce avant la grande messe mondiale du CIO à Séoul début octobre qui pourrait bruisser des méandres franco-africains de l’ACNOA…
Les valeurs de l’olympisme, vous connaissez ?