In the middle
08H53 - mardi 4 octobre 2022

Le nouvel antisémitisme : accuser Israël d’Apartheid. L’analyse de Sandrine Pilcer

 

« L’Etat d’Israël assurera une complète égalité de droits sociaux et politiques à tous ses citoyens, sans distinction de croyance, de race ou de sexe, il garantira la pleine liberté de conscience, de culte, d’éducation et de culture. » (Extrait de la déclaration d’indépendance d’Israël, mai 1948)

« Israël existe et continuera à exister jusqu’à ce que l’islam l’abroge comme il a abrogé ce qui l’a précédé. » (Charte du Hamas[1], août 1988)

 

Depuis la conférence contre le racisme de Durban en 2001, puis de Durban II en 2009, l’Etat d’Israël est de plus en plus ouvertement délégitimé et accusé d’institutionnaliser un régime d’Apartheid envers les Palestiniens.

En 2021, l’organisation non gouvernementale internationale, Human Right Watch a accusé Israël de crimes d’Apartheid et de persécution envers les Palestiniens.

Début 2022, Amnesty International a publié à son tour un rapport à charge contre Israël, l’accusant d’imposer un régime d’oppression et de domination aux Palestiniens dans toutes les zones sous son contrôle, en Israël et dans les Territoires palestiniens.

Dès lors, au sein de nombreuses universités américaines et européennes, sous la pression de la campagne BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions), des mouvements appelant au boycott de relations entre universités et universitaires israéliens se multiplient. Des entreprises internationales, telles que Ben & Jerry ‘s en opposition pourtant avec la ligne de sa maison mère Unilever, ont décidé de cesser de vendre leurs produits dans les « territoires palestiniens occupés ».

En France, lors des manifestations des Gilets Jaunes puis celles des anti-pass vaccinal Covid, de nombreuses pancartes dénonçant un génocide commis par Israël sur les Palestiniens ont été brandies. A se demander le lien entre la situation géopolitique du Moyen-Orient et les problèmes de pouvoir d’achat ou de la gestion de la crise sanitaire en France…

Aujourd’hui, une trentaine de députés de la Nupes[2] ont déposé une proposition de résolution à l’Assemblée Nationale visant à condamner l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’Apartheid à l’encontre du peuple palestinien.

Israël, comme tout Etat démocratique, n’est évidemment pas parfait et peut être critiqué. Mais, depuis la fin du régime d’Apartheid en 1991 en Afrique du Sud, aucun autre Etat, hormis Israël, n’a été accusé d’un tel crime.

L’objet de ce travail vise d’une part à analyser factuellement les conditions de vie des Palestiniens de nationalité israélienne ainsi que celle des Palestiniens de Cisjordanie (sous contrôle d’une coalition Hamas-Fatah) et de Gaza (sous contrôle du Hamas) afin de juger si l’on peut objectivement qualifier Israël d’Etat-Apartheid. D’autre part, nous verrons si une telle accusation ne relève pas davantage du sophisme, et dès lors d’une forme radicale d’antisémitisme alimenté par une islamisation contemporaine importée en Occident et dans un antiracisme aux mains d’une judéophobie banalisée.

L’Apartheid en Afrique du Sud

 

Pour savoir si l’on peut accuser Israël du crime d’apartheid, il convient dans un premier lieu de revenir à sa définition et d’illustrer les discriminations appliquées en Afrique du Sud de 1948 à 1991.

Le Statut de Rome de la Cour pénale internationale définit l’apartheid « comme un crime contre l’humanité commis dans le cadre d’un régime institutionnalisé d’oppression systématique et de domination d’un groupe racial sur tout autre groupe racial ou tous autres groupes raciaux et dans l’intention de maintenir ce régime ».

De 1948 à 1991, la minorité blanche (10% de la population) a cherché à dominer la population non blanche, en particulier les Noirs indigènes, en les discriminant dans les secteurs politique, juridique et économique.

  • Les Blancs et les non-Blancs vivaient séparément ;
  • Les non-Blancs ne pouvaient pas voter ni devenir citoyens ;
  • Il était interdit aux non-Blancs de gérer des entreprises ou de travailler dans les zones blanches sans permis ;
  • Les non-Blancs disposaient de plages, bus, écoles, bancs, fontaines à eaux, toilettes séparées de ceux des Blancs ;
  • Les non-Blancs recevaient une éducation, des soins médicaux, des services publics séparés et inférieurs à ceux des Blancs.

 

La population non-juive vivant en Israël 

 

Aujourd’hui, les Juifs représentent la majorité de la population israélienne (74%), mais la minorité non-juive (Arabes, Chrétiens, Bédouins, Druzes, Baha’i, …) jouit de la pleine citoyenneté israélienne avec le droit de vote et une représentation à la Knesset.

Une démographie en forte hausse

Fin 2020, le Central Bureau of Statistics (CBS) a produit une étude sur la démographie et l’évolution de la population arabe d’Israël.

Ainsi, à la création de l’Etat d’Israël, on dénombrait 156.000 Arabes soit 19% de la population de l’époque.

En 2020, on compte 1.7 millions de musulmans, 180.000 chrétiens, 147.000 druzes en Israël.

Soit une progression de la population arabe de 1200% de 1948 à 2020 !

Du fait de l’immigration juive en Israël (Alyah), le pourcentage de la population arabe est resté stable à 20%.

Il est très intéressant de noter que c’est à Jérusalem que l’on compte le plus grand nombre de résidents musulmans (354.000) soit 21% de la population musulmane du pays et 37% de la population de la ville (26% en 1967, 30% dans les années 1970-85)

Difficile dans ces conditions d’accuser Israël de vouloir judéiser Jérusalem, capitale d’Israël !

 

Citoyenneté, représentation politique et sociétale

Les minorités non-juives jouissent de la pleine citoyenneté israélienne et du droit de vote.

La Déclaration d’indépendance de l’Etat d’Israël invite spécifiquement « les habitants Arabes du pays à jouer leur rôle dans le développement de l’Etat sur la base d’une citoyenneté égale et complète et d’une juste représentation dans tous les organismes et les institutions de l’Etat, qu’ils soient provisoires ou permanents. »

Les Arabes Israéliens ont leur propres partis politiques et représentation à la Knesset et sont également membres de la plupart des partis politiques du pays.

L’année 2021 restera marquée par l’entrée dans une coalition de gouvernement du parti politique arabe islamique Ra’am.

Là encore, le parallèle avec l’Apartheid fait injure à toutes les victimes du régime sud-africain !

 

Voici quelques exemples non-exhaustifs de personnalités Arabes Israéliennes :

  • Abdel Rahman Zuabi, arabe musulman, né à Sulam et diplômé en droit de l’Université de Tel Aviv, a été le premier arabe israélien à siéger à la Cour Suprême en 1999.
  • Salim Jubran, né à Haïfa d’une famille chrétienne maronite et diplômé en droit de l’Université hébraïque de Jérusalem, a été élu en 2017 Juge de la Cour Suprême de Justice.
  • George Karra, né à Jaffa d’une famille arabe chrétienne et diplômé en droit de l’Université de Tel Aviv, a été élu en 2017 juge à la Cour Suprême.
  • Rana Raslan, israélienne musulmane de Haïfa a été élue Miss Israël en 1999.
  • Lucy Aharish, arabe musulmane israélienne diplômée en sciences sociales de l’Université hébraïque de Jérusalem, présente le journal d’information du soir sur la chaîne de télévision publique israélienne.

Niveau de vie et éducation

En moyenne, le niveau de revenus de la population arabe israélienne est inférieur de 40% à celui des Juifs. A noter cependant que le prix de l’immobilier est d’environ $122.500 pour les Arabes contre $200.000 pour les Juifs.

Cette distinction montre bien que la condition arabe en Israël n’est pas équivalente sur le plan sociologique à celle de la population juive, mais elle ne résulte pas d’une discrimination ethnique ou religieuse. Ces disparités liées davantage aux différences de niveau d’éducation s’observent également dans les pays occidentaux.

Soulignons aussi que le niveau de vie des Arabes Israéliens est significativement plus élevé que dans tout autre pays. Ainsi à titre d’exemple[3] :

  • Le taux d’alphabétisation des femmes arabes est de 88% en Israël, contre 43% en Egypte ;
  • L’espérance de vie est de 74.6 ans pour les hommes arabes en Israël contre 68.6 en Libye.
  • En 1999, le taux de mortalité infantile au sein de la population arabe israélienne était de 9/1000 contre 41/1000 en Egypte.

 

  • Discrimination envers les Palestiniens ?

De nombreuses ONG accusent Israël pour son fort taux d’incarcération de palestiniens. Selon Amnesty International[4], en mai 2020, 4.236 palestiniens étaient emprisonnées soit 0.15% de la population de Cisjordanie.

Ces chiffres méritent d’être mis en perspective. Aux Etats-Unis, le taux d’incarcération des Noirs est de 1.1% soit 7 fois plus élevé que celui des Palestiniens. En Australie, 1.6% de la population aborigène est incarcéré, soit 10 fois plus élevé que celui des Palestiniens.

Qui songerait à incriminer l’Australie d’apartheid envers le peuple aborigène qu’elle domine après avoir pris la souveraineté sur tout un continent !

En fait, ce taux d’incarcération des Palestiniens est remarquablement bas compte tenu de la nature du conflit accompagné d’un terrorisme constant, qui n’existe ni aux Etats-Unis ni en Australie.

Par ailleurs, malgré l’oppression massive et systématique des minorités raciales et religieuses en Chine, au Sri Lanka, au Soudan, la communauté internationale n’a jamais qualifié ces pays d’Etats-Apartheid. Pourquoi ?

 

Le rôle de la Cour Suprême

Il serait faux de penser que la loi privilégie la population juive au détriment de la population arabe. C’est même l’inverse que l’on observe.

Ainsi, la Cour Suprême israélienne a statué que les villes juives ne pouvaient empêcher les Arabes de s’y installer (cas Kaadan, 2020). La même Cour, saisie par des ONG palestiniennes et israéliennes, a invalidé une loi permettant à Israël de s’approprier des terres en Cisjordanie occupée.

Rappelons, à toutes fins utiles, qu’il est interdit aux Juifs d’acheter dans les villes palestiniennes !

Ne devrait-on pas alors parler d’apartheid envers les Juifs ?

 

La parole aux Arabes Israéliens[5]

 

  • Sur le sentiment d’appartenance nationale

Lorsque l’on interroge les Arabes Israéliens sur leur volonté d’intégrer la société israélienne et d’en faire partie, on s’aperçoit que 81% d’entre eux répondent positivement et de manière beaucoup plus tranchée que leurs compatriotes juifs.

  • Sur la confiance dans les institutions

Lorsque l’on questionne les Israéliens sur leur confiance dans la Cour Suprême, 60% des Arabes répondent très positivement contre 52% de leurs concitoyens juifs.

Concernant les médias, 35% des Arabes sont positifs contre 33% des Juifs.

Concernant leur confiance dans la Knesset, Arabes et Juifs affichent une confiance assez similaire autour de 30%.

  • Vivre en Israël

A l’encontre des idées véhiculées, lorsque l’on demande aux Arabes Israéliens s’il est agréable de vivre en Israël, les ¾ d’entre eux répondent positivement et l’on ne trouve pas vraiment de différences dans leur jugement par rapport à la population juive :

  • Sur la qualité des soins dans les hôpitaux publics

Là encore, l’appréciation des Arabes est plus favorable que celle de la population juive, avec environ 75% qui considèrent la qualité des soins médicaux satisfaisants contre 55% pour la population juive.

A noter que dans les hôpitaux israéliens, médecins juifs at arabes travaillent ensemble et soignent indifféremment les patients quel que soit leur appartenance religieuse. A l’hôpital Rambam de Haïfa, principal hôpital du nord d’Israël, le personnel soignant arabe représente 30% des effectifs !

 

 

L’Annual Democray Index[6] classe Israël au 23ème rang sur 167 pays

L’édition 2021 du rapport « Democracy Index » produit par l’Economist Intelligence Unit classe Israël au 23ème rang sur 167 pays étudiés, juste derrière la France et la Grande-Bretagne et devant l’Espagne, le Portugal, l’Italie et les Etats-Unis.

Les 3 premiers pays du classement sont la Norvège, la Nouvelle-Zélande et la Finlande.

Plus intéressant encore est de voir comment se situe Israël parmi les autres pays du Moyen-Orient… Israël est le seul pays démocratique de toute la région, loin devant la Palestine classée 109ème sur 167 dans la catégorie des régimes autoritaires !

Nous le voyons bien, Israël est une démocratie dans laquelle les citoyens de toutes religions ont le droit de vote, où la justice est indépendante, où la presse est libre, où la Cour Suprême peut trancher en faveur des Palestiniens, où des commissions d’enquête libres et indépendantes peuvent mettre en cause des membres du gouvernement (cas Ehud Olmer, 2009).

Evidemment, davantage pourrait être fait pour réduire les inégalités entre les différents groupes religieux ou classes sociales, pas seulement envers les Arabes d’ailleurs, mais de telles différences sont observables dans tous les pays occidentaux.

La démocratie, la liberté d’expression, l’équité ne sont malheureusement pas des valeurs partagées ni en Cisjordanie, ni à Gaza, territoires autonomes, auto-gouvernés et indépendants d’Israël…

 

La situation en Cisjordanie et à Gaza 

 

Des territoires autonomes, une guerre fratricide mais une même haine d’Israël

Depuis les accords d’Oslo de 1993, l’Autorité Palestinienne, à l’issue d’un accord conclu entre le Hamas et le Fatah, administre la Cisjordanie et Gaza. Gaza abrite 2 millions d’habitants, la Cisjordanie 3 millions.

Depuis 2017, le Hamas de Yahya Sinwar contrôle la totalité de la bande de Gaza, alors qu’un gouvernement de coalition Fatah-Hamas dirige la Cisjordanie.

Rien qu’en 2007, plus de 600 Palestiniens ont été tués dans des guerres fratricides depuis l’arrivée au pouvoir du Hamas après une lutte intestine entre les différentes factions.

Rappelons que le Hamas est un groupe terroriste islamiste issu des Frères Musulmans, qui prône notamment dans sa charte la destruction de l’Etat d’Israël et affiche des positions négationnistes sur la Shoah.

Les exemples de négation de la Shoah par le Hamas sont nombreux. Ainsi, en 2013, Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas, déclarait « La Shoah est une histoire inventée et exagérée ». Le leader religieux Younis al-Astal a affirmé : “Enseigner à des enfants palestiniens à propos de l’Holocauste, le populariser et le diffuser est un crime de guerre.”

Les combattants du Hamas sont prêts à se battre jusqu’à la mort pour l’expulsion du dernier Juif hors d’Israël. L’idéologie du Hamas est un mélange d’islam radical, d’éducation antisémite et négationniste des enfants, et de positions jusqu’au-boutistes.

Le Fatah n’est pas en reste sur les positions négationnistes. Ainsi, Mahmoud Abbas, président de l’Autorité Palestinienne, déclarait en 2018 à la tv palestinienne : « Les Juifs qui se sont installés en Europe ont été massacrés par un pays ou un autre tous les dix-quinze ans, du XIe siècle à l’Holocauste en Allemagne. Pourquoi ce genre de chose arrivait ?» faisait-il mine de s’interroger.

Par ailleurs, la notion de blocus qu’imposerait Israël est erronée car Israël contrôle ses frontières simplement comme n’importe quelle autre nation et essentiellement pour empêcher la contrebande d’armes. Et n’oublions pas que Gaza a également une frontière avec l’Egypte que personne n’accuse d’Apartheid !

Enfin, il est mensonger de soutenir qu’Israël contrôle tous les aspects de la vie des Palestiniens à Gaza car le Hamas y règne en maître, sans partage de pouvoir …Il paraît donc assez grotesque d’accuser Israël d’Apartheid à Gaza puisque ce territoire est vide de Juifs depuis la décision d’Ariel Sharon de s’en retirer en 2005 ! Les Juifs sont par ailleurs interdits de recevoir la nationalité palestinienne et dès lors privés du droit de vote !

Ne serait-il donc pas plus judicieux de parler alors d’un Apartheid des Palestiniens envers les Juifs ?

 

Economie, emploi et niveau de vie

La Cisjordanie représente aujourd’hui 82 pour cent de l’économie palestinienne et près de 90 pour cent des recettes fiscales.

En 2020, le chômage à Gaza et en Cisjordanie s’élève à 25% de la population active, mais c’est à Gaza que celui-ci est le plus élevé atteignant 45%[7]. Les femmes, comme toujours, sont les plus mal loties avec un taux d’activité de seulement 10% (22% dans l’ensemble des pays arabes, et 55% en Israël).

En 2021, 59% de la population de Gaza vivaient sous le seuil de pauvreté.

Mais plutôt que de blâmer les dirigeants du Hamas pour ce chômage et cette pauvreté, les leaders palestiniens rejettent la responsabilité sur Israël. Or, de facto, Israël est devenu le seul espoir pour les travailleurs de la bande de Gaza, abandonnés non seulement par leurs dirigeants mais aussi par le reste de leurs frères arabes.

Le fait qu’un grand nombre de Palestiniens cherchent désespérément à travailler en Israël met bien en lumière l’échec du Hamas et de l’Autorité Palestinienne à améliorer les conditions de vie de leur population et cela malgré les sommes massives reçues de l’Union Européenne, des Etats-Unis et des Nations Unies. En 2021, les trois premiers donateurs[8] sont respectivement les Etats-Unis ($338m), puis l’Allemagne ($ 177m) et l’Union Européenne ($118m). Parmi les 20 premiers donateurs officiels ne figurent que 3 pays arabes : la Turquie ($20m), le Qatar ($17m), le Koweït ($11m).

En effet, plutôt que de construire des écoles et des hôpitaux, le Hamas a détourné des millions de dollars dans l’armement et dans l’entraînement de son groupe militaire Izaddin al-Qassam. Le Hamas a clairement opté pour la haine plutôt que pour la paix et dépense des millions de dollars pour inciter les Palestiniens au jihad…

En revanche, les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie sont autorisés à travailler en Israël et à percevoir un salaire et des avantages similaires à ceux de leurs homologues israéliens. Ils peuvent fréquenter les écoles et les universités israéliennes.

Les Palestiniens sont finalement les victimes de leurs dirigeants, de la corruption et de l’incompétence de l’Autorité palestinienne et du Hamas. Ils sont également victimes du conflit fratricide en cours entre les deux parties rivales qui a laissé les Palestiniens avec deux mini-Etats distincts en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Les dirigeants palestiniens qui incitent quotidiennement à la violence contre Israël n’ont en revanche aucun souci à supplier Israël de permettre aux Palestiniens de travailler en Israël. Ainsi, plus de 100.000 palestiniens de Cisjordanie et 10.000 de Gaza travaillent en Israël. Quel autre pays autoriserait l’accès à des travailleurs venant d’un pays dont le projet politique est sa destruction ?

Quelle est la responsabilité des pays arabes envers leurs frères palestiniens ? Pourquoi l’Egypte qui a une frontière avec Gaza ne permet-elle pas aux Palestiniens contrairement à Israël de venir travailler en Egypte ? Pourquoi aucun pays arabe ne propose-t-il aux Palestiniens de venir travailler chez eux ? Pourquoi le Liban cantonne-t-il les réfugiés palestiniens dans des camps où ils ne survivent que grâce à l’aide de l’ONU et leur dénie-t-il le droit à l’obtention de la nationalité ?

La réponse tient en ce que les dirigeants palestiniens avec la complicité du monde arabe veulent rejeter l’échec de leur politique sur Israël et en faire le responsable de tous leurs maux alors que les leaders du Hamas mènent une vie luxueuse au Qatar ou en Turquie ! Parce qu’ils choisissent systématiquement la guerre à la paix, la mort à la vie ! Parce qu’ils ne rêvent que de tuer des Juifs et de détruire Israël !

 

Quand tuer des Juifs paie

L’autorité Palestinienne soutient non seulement le terrorisme vis-à-vis d’Israël mais depuis 2003 récompense tous les terroristes ainsi que leurs familles en leur attribuant des allocations mensuelles à vie.

Ainsi, comme le montre le graphe ci-dessous[9], la rente augmente avec la durée de la condamnation, et une prime est allouée par épouse (il peut y en avoir plusieurs !) et par enfant, et davantage si le terroriste est résident de Jérusalem ou d’Israël !

Par exemple, un Palestinien, résident d’Israël, marié avec 5 enfants, condamné à 15 ans de prisons pour terrorisme perçoit une rente mensuelle d’environ $2.550 !

En 2017, l’Autorité Palestinienne a versé plus de 343 millions de dollars aux terroristes et à leurs familles, soit l’équivalent de l’aide financière versée par l’ensemble des pays européens et de l’Union Européenne dont le but initial est l’assistance et la protection des réfugiés palestiniens ! Drôle de programme politique où tuer des Juifs devient rémunérateur sans que cela indigne la communauté internationale outre mesure !

Environ 13,000 Palestiniens ont reçu un total de $160 millions en 2017, soit plus de $ 12.000 par personne.

Près de 33.000 familles de terroristes ont, quant à elles, perçu $183 millions, soit $5.430 par famille.

L’Autorité Palestinienne rétribue donc le meurtre de Juifs, aux frais des Occidentaux, et certains voudraient nous faire croire qu’Israël est l’oppresseur et les Palestiniens les victimes !

 

Un armement de guerre, des boucliers civils et des pluies de roquettes vers Israël

Les ONG, telle qu’Amnesty International par exemple, semblent ignorer les salves de roquettes tirées sur les villes principales d’Israël. La pluie de roquettes tirées quotidiennement depuis Gaza sur le territoire israélien témoigne bien d’une volonté guerrière et sans la protection du dôme de fer, le système de défense anti-missiles, on aurait dénombré des milliers de victimes civiles en Israël.

En revanche, le Hamas se protège des frappes israéliennes en s’abritant derrière sa population civile : les structures militaires du Hamas sont enterrées au cœur des villes, au milieu des écoles, des hôpitaux, des mosquées[10]

La radicalisation et la haine des Juifs et d’Israël commence dans les écoles, les foyers et les médias. Une fois endoctrinés, les enfants acquièrent le statut de soldats de la section militaire, d’où ils sont incités et ordonnés à commettre des attaques terroristes. En 2013, un reportage de l’AFP[11] montre un camp d’été du Hamas à Gaza…

En 2021, un reportage d’Al-Jazeera[12], que l’on ne peut soupçonner de sympathie envers Israël, a diffusé une vidéo de propagande expliquant comment le Hamas utilise des conduites d’eau pour construire un arsenal de 30.000 roquettes. Ainsi, depuis quelques années, on a vu le nombre, la précision et la portée des roquettes progresser significativement. L’artillerie du Hamas est désormais digne de celle d’une armée d’un pays moyen européen. A titre d’exemple, en 2021, près de 2.000 roquettes ont été tirées en une semaine visant la population civile de Tel Aviv et de Jérusalem. Et on voudrait reprocher à Israël, état souverain, de se défendre et de riposter aux tirs de roquettes du Hamas !

 

Financement du terrorisme

Le Hamas reçoit soutien et armement principalement du Qatar et de la Turquie, pays dont il partage l’idéologie des Frères Musulmans. L’Iran, quoique Chiite et non Sunnite soutient le Hamas et le Jihad islamique, partageant le même rêve de destruction d’Israël… quand les ennemis de mes ennemis sont mes amis…

Ainsi, le Qatar distribue de l’argent à la population de Gaza, finance largement son administration, où l’émirat dispose d’un ambassadeur. Ismaël Haniyel, l’un des principal dirigeant du Hamas vit d’ailleurs à Doha depuis 2019…

La Turquie de Recep Tayyip Erdogan soutient ouvertement le Hamas et multiplie les déclarations antisémites et révisionnistes. Les exemples sont nombreux. En 2021, Erdogan déclarait à propos des israéliens « ce sont des meurtriers, à tel point qu’ils tuent des enfants âgés de cinq ou six ans… il n’y a que sucer le sang qui les assouvit ». Déclaration qui glace le sang, en effet…

L’Iran, bien que chiite, est le plus important soutien de la branche armée du Hamas et du Jihad islamique, à la fois avec de l’argent et des armes. Téhéran partage son savoir-faire en matière de missiles avec le Hamas et transmet son expertise en formant les combattants au jihad. Ainsi, l’Iran expérimente ses armes à Gaza, met au point ses méthodes et sa tactique de guerre. Les missiles sont acheminés en pièces détachées par la mer dans des barils lâchés au large de Gaza passant ainsi entre les mailles d’Israël et de l’Egypte.

 

La Charia, la police des mœurs, droit des femmes et des minorités

Rappelons que le Hamas a soumis le territoire de Gaza à la Charia : la loi islamique régit la vie religieuse sociale et individuelle.

Concernant la politique législative et le système judiciaire, le Hamas propose « de faire de la Charia le point de départ de la législation de l’Autonomie Palestinienne ».

Ainsi, la Charia gère tout ce qui concerne la famille et donc les femmes. Une femme est considérée comme éternelle mineure sous la tutelle du père, des frères puis du mari.

Les hommes ou femmes non mariées n’ont pas le droit de voyager sans autorisation d’un tuteur (père ou frère).

Sur les plages de Gaza, la police des mœurs veille à la garde-robe des femmes, leur imposant de revêtir le hijab et un voile sur la tête. Ainsi, imposer le voile aux femmes fut une des premières campagnes du Hamas d’abords à Gaza puis dans différentes régions de Cisjordanie.

De même, une tenue islamique des écolières est de rigueur, et bien sûr toute mixité abolie. D’ailleurs, ne devrait-on pas plutôt parler d’endoctrinement plutôt que d’enseignement dans les écoles palestiniennes. C’est ainsi que dans certains livres scolaires palestiniens, on peut lire « s’il y a 13 Juifs et que 9 sont tués, combien reste-t-il de Juifs ? ».

Quant aux minorités LGBTQ, elles sont persécutées et torturées et leur seul espoir est de fuir vers Israël.

Par ailleurs, soulignons qu’il est interdit pénalement aux Palestiniens de vendre des terres aux Juifs sous peine de torture, de peines prolongées voire de mort[13]. Non seulement la citoyenneté est interdite aux Juifs mais également le droit de résidence. Ne serait-ce pas là une politique d’Apartheid ?

 

Des opposants éliminés et des intellectuels arabes menacés

Les opposants ou détracteurs palestiniens sont arrêtés, emprisonnées, torturés pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois sans accès à un avocat. Human Right Watch[14] et les Nations Unis[15] ont chacun publié des rapports à charge contre le Fatah et le Hamas dénonçant des crimes contre l’humanité, compte tenu de leur nature systématique depuis de nombreuses années.

Ainsi, à titre d’exemple, en 2021 l’opposant palestinien Nizar Banat a été battu à mort pour avoir critiqué l’Autorité Palestinienne. Que fait la Cour pénale internationale ? Pourquoi aucune manifestation en Occident pour dénoncer ces crimes ?

De la même manière, des intellectuels arabes font aussi l’objet de pression voire de fatwa :

  • L’écrivain algérien Boualem Sansal a eu droit à une fatwa émise par le Hamaspalestinien pour s’être rendu à Jérusalem afin de participer à un festival de littérature.
  • Kamel Daoud, écrivain musulman d’origine algérienne, a dénoncé dans un éditorial en pleine guerre de Gaza en 2014 le vrai visage du Hamas et l’ambiguïté des « solidarités sélectives au nom de la haine de l’autre, la haine du Juif »
  • En 2001, Amin Maalouf écrivain et académicien franco-libanais a été cloué au pilori, la campagne de boycott d’Israël lui demandant de s’excuser auprès des Palestiniens et des Arabes pour avoir donné une interview sur la chaîne israélienne francophone i24 News !

 

L’accusation d’Apartheid ou l’intersectionnalité des antisémitismes

 

Islamisme importée en Occident et rhétorique antisémite

Le conflit israélo-palestinien s’est transformé au fil du temps en une cause islamiste qui ne reflète que la partie émergée de l’iceberg de la guerre que livre l’islamisme au monde occidental.

L’islamisme contemporain relayé par les salafistes, les Frères musulmans et les jihadistes séduit de plus en plus de jeunes musulmans et les discours judéophobes se répandent dans les banlieues. Ainsi, lors de manifestations sans lien avec le conflit au Moyen-Orient, on entend et on lit fréquemment des slogans tels que « Mort aux Juifs », « Sionisme = Nazisme ».

En France, en 2019, 687 faits antisémites ont été constatés contre 541 en 2018, soit une augmentation de 27%[16]. Alors que la population juive représente 1% de la population française, elle concentre 73% des actes racistes portant atteintes aux personnes. Quant aux faits islamophobes, les musulmans représentant 14% de la population française, leur nombre demeure relativement faible avec 154 faits constatés.

Comment une telle idéologie a-t-elle pu imprégner les esprits ?

  • Une première explication serait la présence dans certaines mosquées de la République française d’imams salafistes qui propagent la haine de la République française et notamment des Juifs. A titre d’exemple, depuis 2012 l’imam franco-marocain Hassan Iquioussen, proche des Frères musulmans diffuse sur sa chaîne YouTube des prêches antisémites, complotistes, homophobes et antiféministes. En 2000 déjà, il déclarait que les Juifs sont « le top de la trahison et de la félonie ». Pourquoi a-t-il fallu attendre plus de 20 ans pour demander son expulsion ? Faut-il rappeler que l’antisémitisme et le racisme ne sont pas des opinions mais des délits ?
  • Une seconde explication se trouve dans la manière dont les réseaux sociaux permettent de diffuser des messages de haine incitant au meurtre. Ainsi, en 2020, le meurtrier du professeur Samuel Paty s’était informé via des vidéos et des posts sur Facebook…

Les exemples d’islamistes radicalisés, prêcheurs et diffuseurs de haine, appelant au djihad sur le sol de la République française sont malheureusement trop nombreux.

Que fait le Conseil français du culte musulman pour éviter ces dérives ? Qu’a fait Chems-Eddine Hafiz, recteur de la Grande Mosquée de Paris depuis 2020, alors que dans son « Manifeste contre le terrorisme islamiste » il nous promettait de lutter contre le fléau islamiste ? Plus d’une vingtaine de mosquées ont appelé à signer une pétition contre l’expulsion du prédicateur Hassan Iquioussen…une honte !

Comment des élus de la République peuvent-ils se rendre complices de ces propos haineux, soit du fait d’une indifférence coupable soit par pur clientélisme électoral ?

Ainsi, invoquer le crime d’Apartheid envers Israël permet de légitimer les violences antisémites hors des frontières d’Israël, de dépeindre tous les Juifs comme des oppresseurs et les musulmans comme les éternelles victimes.

Aujourd’hui, les Palestiniens sont pour beaucoup identifiés comme les nouveaux Juifs et Israël comme le nouveau nazi.  « Nazifier » Israël permet non seulement de délégitimer le droit d’Israël à exister, mais aussi de donner à l’extrême-gauche une cause exemplaire en appréhendant le conflit Israélo-palestinien selon une grille de lecture coloniale.

Par ailleurs, soulignons que l’utilisation du terme « sionisme mondial » est souvent utilisé dans la littérature altermondialiste. Ainsi, le sionisme ne serait plus le mouvement de libération du peuple juif par la formation d’un foyer national mais s’inscrirait dans un fantasme de conspiration mondiale dans lequel les Juifs seraient les maîtres du monde.  En juin 2022, on a vu bien vu à Avignon une fresque antisémite représentant Emmanuel Macron en marionnette manipulée par Jacques Attali…

Pour les judéophobes, le sophisme suivant permet de faire du Juif l’ennemi absolu : Israël est raciste et colonialiste, les sionistes sont islamophobes puisqu’ils oppressent les Palestiniens, les Juifs sont sionistes, donc tuer un Juif est un acte de revanche légitime partout dans le monde… CQFD !

Ainsi, en 2009 lors de l’ouverture de la conférence de Durban II, le président de la république islamique d’Iran Ahmadinejad donnait déjà une lecture révisionniste de l’Histoire en déclarant : « pour compenser les conséquences du racisme en Europe, des racistes encore plus durs (que les nazis) ont été amenés en Palestine pour régner ».

 

Un objectif : la destruction de l’Etat d’Israël

L’accusation d’apartheid envers Israël est un marqueur moral. C’est une façon de dire qu’Israël est moralement pire que toute autre nation sur Terre, rendant tout débat rationnel impossible.

L’objectif n’est donc pas de comprendre mais de criminaliser, de rendre responsables pénalement les israéliens et de traîner Israël devant la Cour pénale internationale.

N’est-ce pas discriminatoire et coupable d’imposer à Israël une norme différente de celle de tous les autres pays ?

Pourquoi Israël ne pourrait-t-il pas se définir comme état juif, alors que l’on compte de nombreux états musulmans et chrétiens ? Partout ailleurs, il est admis que des démocraties peuvent se définir par la religion, mais Israël serait soumis à une norme différente… pourquoi ?

Un moyen pour détruire le caractère juif de l’Etat d’Israël est de prétendre que Jérusalem et tout Israël sont des terres musulmanes, et donc d’accuser les Juifs de profanation et en réparation de détruire Israël. Ainsi, en 2020, le cheikh palestinien Nidhal Siam appelait les fidèles musulmans à « mener le jihad pour Allah afin de bientôt rétablir le califat, libérer Jérusalem et conquérir Rome ».

De même, Ikrama Sabri, grand mufti de Jérusalem, déclarait en 2001 que « dans tout Jérusalem, il n’y a pas un seul caillou qui appartienne aux Juifs, et qu’aussi longtemps qu’ils prétendront le contraire il n’y aura pas de paix ». Des propos délirants et un projet politique qui a l’avantage d’être clair !

Nous le voyons bien, l’objectif des dirigeants palestiniens est de ne pas trouver de solution au conflit sauf par la destruction de l’Etat d’Israël.

Mais, au-delà du conflit israélo-palestinien, on assiste surtout à une guerre entre Sunnites et Chiites.

Pour Téhéran, soutien du Hamas et du Jihad islamique, il s’agit avant tout de contrer l’axe des accords d’Abraham formé par des états rivaux de l’Iran, qui ont signé un accord de paix en 2020 avec Israël, comme Bahreïn et les Emirats Arabes Unis, ou qui aspirent à une normalisation avec l’état hébreu comme le Maroc, l’Arabie Saoudite et le Soudan.

 

Apartheid dans certaines banlieues françaises

Aujourd’hui, de nombreuses banlieues notamment en Seine-Saint-Denis se vident de leurs Juifs.

A Stains, à Aubervilliers, à Ivry-sur-Seine, à Gennevilliers, à La Courneuve, municipalités communistes, le terroriste palestinien Marwan Barghouti est élevé au rang de citoyen d’honneur et « d’homme de paix et de dialogue ».

Est-il nécessaire de rappeler que Barghouti, fondateur des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa l’une des milices armées palestiniennes, a commis au début des années 2000 quatre meurtres de civils israéliens et d’un prêtre orthodoxe et a été condamné à la réclusion à perpétuité !

Comment la République française peut-elle tolérer que certains territoires soient abandonnés aux islamistes ?

L’extrême-gauche française considèrerait-elle que tuer des israéliens est légitime voire honorifique ?

Comment expliquer qu’en Seine-Saint-Denis, plus aucun enfant juif n’est scolarisé dans un établissement public ? N’est-ce pas là une forme d’Apartheid ?

 

Intersectionnalité de l’antisémitisme d’extrême-droite, de l’islamisme antisioniste et de « l’antiracisme » d’extrême-gauche

 

Trois courants, que tout devrait opposer, se croisent et se renforcent mutuellement dans une même judéophobie :

  • D’une part, les discours islamistes trouvent de plus en plus d’écho au sein de la population musulmane ;

 

  • L’altermondialisme et une partie de la gauche française a trouvé dans la cause palestinienne l’incarnation de l’opprimé face à des Juifs « colonisateurs » et « dominateurs » au nom d’une idéologie tiers-mondiste;

 

  • Enfin, le vieil antisémitisme d’extrême-droite véhiculant les préjugés de pouvoir et de richesses appartenant aux Juifs.

Ces courants ont trouvé un même aphrodisiaque dans la stigmatisation des Juifs que l’on ne tolèrerait qu’en position d’infériorité, dans la mise au ban internationale de l’Etat d’Israël avec pour objectif de le faire disparaître.

 

Conclusion

 

En France, on peut être tué parce que juif.

Ne nous leurrons pas, la cause palestinienne n’est qu’un alibi pour mener une guerre aux fondements de notre démocratie et de la République française : liberté, égalité, fraternité et laïcité.

L’antisémitisme a été de tout temps un marqueur de la crise démocratique d’un pays. Aujourd’hui, l’antisionisme et la tentative de mise au ban d’Israël sont l’expression moderne de l’antisémitisme.

Pour expliquer le phénomène antisémite, Edmond Fleg décryptait déjà en 1927 le mécanisme dans son livre « pourquoi je suis juif » : « toute minorité semble suspecte à la majorité, qui tient ceux qui la composent pour plus semblables entre eux et plus solidaires que ceux qui forment la majorité. Faut-il un coupable à tout prix ? On le cherche dans la minorité… »

Si l’on veut lutter efficacement contre l’antisémitisme et la haine d’Israël, il convient d’agir avec force contre l’imprégnation de l’islamisme dans certaines mosquées et dans certains territoires en appliquant les lois de la République de manière forte et intraitable. De ne tolérer aucune complaisance ou connivence envers des prêcheurs de haine. Il est également urgent de former les professeurs à apprendre à décrypter l’Histoire, à expliquer les principes de tolérance et de laïcité et à ne tolérer aucune intimidation ou pression d’un groupe religieux quel qu’il soit.

C’est en effet en formant des esprits libres et éclairés que l’on pourra progresser vers une société plus forte et plus apaisée… faute de quoi, on finira par donner raison à Charles Peguy qui déclarait : « il y a pire que les âmes perverses, il y a les âmes habituées. »

 

Sandrine Pilcer

Ingénieur financier

 

 

 

 

 

 

 

 

Annexe

[1] Parti islamiste issu des Frères Musulmans, considéré comme une organisation terroriste par notamment l’UE, le Canada, les US, l’Egypte, le Japon, et la Jordanie

[2] https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b0143_proposition-resolution

[3] Source Central Bureau of Statistics

[4] https://www.amnesty.org/fr/documents/mde15/5141/2022/fr/  (p108)

[5] Source The Israeli Democracy Index 2020

[6] https://www.eiu.com/n/ (Economist Intelligence Unit, groupe The Economist)

[7] Source : Organisation Internationale du Travail

[8] Source: United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees (UNRWA)

[9] Source : Palestinian Media Watch

[10] https://www.washingtonpost.com/news/morning-mix/wp/2014/07/31/why-hamas-stores-its-weapons-inside-hospitals-mosques-and-schools/

[11] https://www.youtube.com/watch?v=9Pw8SO0GOJU

[12] https://www.youtube.com/watch?v=A6eFAIrkDk0

[13] Source: United Nations – https://www.un.org/unispal/wp-content/uploads/2021/03/AHRC46NGO95_030321.pdf

[14] Source : https://www.hrw.org/news/2022/06/30/joint-submission-human-rights-watch-and-lawyers-justice-committee-against-torture

[15] Source : https://news.un.org/fr/story/2022/07/1124182

[16] Ministère de l’Intérieur et des Outre-mer