Malgré les discours prononcés à la « faveur » d’un événement tragique (rappelons-nous Emmanuel Macron rendant hommage à Samuel Paty au Panthéon), hymnes pathétiques et grandiloquents à la laïcité, celle-ci ne cesse de se rétrécir, de se flétrir, de se recroqueviller.
Pour les défenseurs de laïcité, la laïcité serait même la honte d’une pensée raciste et liberticide.
L’imam Iquioussen court toujours, nous fait un sacré pied de nez (et ce n’est pas une blague belge) de l’autre côté de la frontière et, pire, ses posts racistes sur YouTube sont toujours libres d’accès et ont même bénéficié d’une publicité inespérée.
De son côté, Pap NDiaye s’est installé dans le fauteuil éducatif de Jean-Michel Blanquer. Notre ministre, dont le leader islamogauchiste Mélenchon avait salué le choix audacieux du président réélu, est imprégné de culture américaine à la sauce woke. Et quand il se rend aux États-Unis qu’il chérit, il en oublie qu’il est ministre de la République française, dénonçant le racisme à la sauce Roquefort, qui ne peut que puiser sa source dans la résistance républicaine à l’archipelisation communautariste. Cette posture fait le jeu de l’islam politique, arrogant et conquérant, autocratique, raciste et antisémitique, homophobe et bien entendu profondément misogyne, bien au-delà de la société patriarcale européenne dénoncée par l’hystérique Sandrine Rousseau.
Au passage, quelle honte de voir ces pseudos féministes tenter de récupérer la cause des femmes d’Iran, alors qu’ils traitent de racistes et d’islamophobes ceux qui ici veulent les préserver de la soumission à leurs mari, père, frère, imam ou voisinage, et leur éviter le sort des femmes de Téhéran ou de Kaboul.
Face à l’islam politique et parfois aux dérives archaïques d’autres religions, la laïcité devrait être un rempart, un bouclier, dont nous devons être fiers de le proposer à nos voisins également agressés par la radicalisation religieuse, et qui ont parfois l’outrecuidance de nous traiter de racistes. Ils ont déjà le déshonneur. Ils auront la guerre (civile).
Résiste-t-on en France ? Plus en tout cas qu’ailleurs, à commencer par l’Amérique de Joe Biden ou notre Union européenne infiltrée par la confrérie des Frères musulmans, dont l’idéologie n’est pas si éloignée de celle des nazis, n’en déplaise à ces pseudos humanistes de gauche, qui drapés dans la morale, n’ont eu de cesse de défendre et justifier le pire, pourvu qu’il soit de gauche, de Robespierre au Hamas, de Staline à Poutine, de Pol Pot à Castro et Maduro.
Dans l’absolu, la laïcité peut être vue comme une atteinte à la liberté absolue. Mais la liberté absolue est un leurre. Elle conduit à l’anarchie à laquelle seule l’autocratie peut mettre fin. La laïcité, c’est la démocratie et l’État de droit, là où le communautarisme contient les germes de l’éclatement du vivre ensemble, à la soumission et à l’asservissement, ou à la guerre.
La laïcité, c’est la neutralité. C’est la seule chose qu’elle exige des croyants sont libres de penser ce qu’ils veulent mais pas d’endoctriner les sceptiques, les agnostiques, les athées, et encore moins de les agresser.
Dans un monde de bonté et de raison, où l’homme serait ange, la laïcité serait inutile. En quoi cela devrait-il me gêner qu’élèves et même enseignants, salariés du privé et même fonctionnaires du public arborent voile ou vêtement religieux, ou n’importe quelle marque identitaire, religieuse, politique ou philosophique ? « Liberté, liberté », crie-t-on à la France si peu insoumise, la France collabo, n’hésitant pas à comparer l’obligation de porter le voile en Iran avec sa prétendue interdiction en France.
Oui, on pourrait faire sans la laïcité, si la sécularisation de notre société n’était pas en danger, si lesdits Frères musulmans et autres fanatiques salafistes n’étaient dans une logique de conquête réfléchie et théorisée à Ankara (membre de l’OTAN) ou Doha (vive le Qatar, vive la coupe du monde de foot, allez les Bleus et allez le PSG, le Qatar Islamic Football Club). Liberté, liberté, bien sûr.
Critiquer l’islam radical n’est pas plus islamophobe que critiquer le nazisme en 1940 ne fut germanophobe. Et pourtant… L’islam n’est pas le problème, pas plus que les Musulmans. En Iran, en Afghanistan, en Afrique, une génération crie sa soif de liberté. La laïcité, ce n’est pas seulement un bouclier. C’est un rayon de lumière dans l’obscurité. Dans l’obscurantisme…
Aujourd’hui, on craint de ne pouvoir se chauffer durant l’hiver. C’est la crise économique, l’inflation et Poutine. Même la délinquance de plus en plus violente et l’insécurité endémique (un simple sentiment, nous dira Eric Dupont-Moretti), dont le gouvernement avait pourtant admis qu’elle n’était pas déconnectée de l’immigration incontrôlée, sont passées au second plan.
Alors pour la laïcité, on verra plus tard (après une enquête diligentée par Pap Ndiaye !). Si elle ne trépasse pas dans l’intervalle, si à force de refuser le combat, on ne finit par se soumettre, par le perdre pour avoir refusé de le livrer.
Le prosélytisme pratiqué par les Frères musulmans est un poison subtil. La Taqyia est à l’œuvre, cette stratégie d’infiltration patiente de la société et des esprits. Clubs sportifs, monde artistique, associations de quartier, entreprises, institutions publiques… « Regarder comme la France vous déteste », tel est le discours, relayé et parfois amplifié par l’extrême gauche. La laïcité y est dépeinte en racisme parce qu’elle résiste à la théocratie. Il est temps de ses ressaisir, de privilégier l’action efficace, à la fois globale et concrète.
Non, il faut inscrire dans le marbre de la République notre cher principe de laïcité. C’est le titre que le JDD a donné à la tribune que nous signons avec Frédéric Thiriez, Mahyar Monshipour, Fahimeh Robiolle, Annie Sugier, Jean-Eric Schoettl, Catherine Bréchignac, Pascal Bruckner, Pierre Conesa, Philippe Feitussi, Christophe Ferré, Serge Guérin, Patrick Kessel, Noëlle Lenoir, Jean-Claude Magendie, Daniel Salvatore Schiffer, Pierre-André Taguieff, Ari Vatanen, Hubert Védrine.
Nous appelons le président de la République et les parlementaires à réviser la Constitution, à y insérer un titre « De la laïcité » qui explicitera clairement le sens et la portée juridique du message.
Cette nouvelle monture de la Constitution stipulerait notamment que « l’exercice de la liberté religieuse est garanti par la loi pour autant qu’il ne contrevienne pas aux exigences minimales de la vie en commun dans une société démocratique, telles que la dignité de la personne humaine, l’égalité entre hommes et femmes, le respect des libertés d’autrui, la protection de l’ordre public et le principe de laïcité. »
Cet Appel peut être signé en ligne et donnera lieu à de nombreuses démarches et actions jusqu’au 9 décembre et la Journée nationale de la laïcité.
Il est urgent de passer à la vitesse supérieure !
En espérant qu’il ne soit pas déjà trop tard…
Michel Taube
Signez l’Appel « Nos enfants et notre chère laïcité valent bien une révision de la Constitution » lancé par avec Frédéric Thiriez, Mahyar Monshipour, Fahimeh Robiolle, Annie Sugier, Jean-Eric Schoettl, Catherine Bréchignac, Pascal Bruckner, Pierre Conesa, Philippe Feitussi, Christophe Ferré, Serge Guérin, Patrick Kessel, Noëlle Lenoir, Jean-Claude Magendie, Daniel Salvatore Schiffer, Pierre-André Taguieff, Ari Vatanen, Hubert Védrine et de nombreuses personnalités.