Le Printemps asiatique s’épanouit à Paris du 7 au 16 juin 2023.
C’est la sixième fois depuis sa création par le galeriste Antoine Barrère en 2018 que le public s’enthousiasme pour l’art de l’Asie. Ce développement doit beaucoup à son fils Jacques Barrère qui, depuis plus de cinquante ans, contribue à faire connaître les joyaux culturels de cette partie du monde. L’association qui organise le Printemps asiatique est désormais présidée par Christophe Hioco.
Le succès de la manifestation est tel qu’il attire désormais de nouveaux participants américains, anglais, néerlandais ; avec les institutions et les musées de Paris et de province (Nice, Lorient, Nancy, Lyon, Dijon), marchands et maisons de ventes aux enchères s’unissent pour faire découvrir la richesse de leurs collections : art chinois, japonais, coréen, indien, islamique et moyen-oriental, himalayen et d’Asie centrale, d’Asie du Sud-Est.
Cette année encore, un programme aussi stimulant que consistant plaira autant à un public averti qu’à des visiteurs curieux. « Les matériaux dans les arts d’Asie » seront ainsi à l’honneur : papier, peinture, céramique, textile…
Un petit tour d’Asie en plein Paris
Vingt-sept visites guidées (d’ateliers de restaurations, d’expositions temporaires) et quatorze conférences et tables rondes sont prévues : chacun pourra découvrir des chefs-d’œuvre expliqués par des chercheurs, des conservateurs, des artistes. Par exemple, le mercredi 7 juin, à la Bibliothèque nationale de France, aura lieu une présentation intitulée « Des estampes aux mangas : une histoire du manga papier ». Le lendemain, au musée Cernuschi, une exposition sera consacrée au peintre Kim Tschang-Yeul et un accrochage mettra en lumière d’autres œuvres sino-japonaises. Le vendredi 9, encore, la galerie Magloire proposera une visite guidée présentant les objets de la galerie W. Shanshan de Londres. Le jour suivant, au musée Guimet, Nicolas Filicic traitera des Belles Lettres et de la peinture indienne avant que le visiteur ne s’immerge dans l’univers Kenzo, dans la Maison de l’artiste, rue Vivienne, le dimanche 10. Enfin, des ventes aux enchères donneront l’occasion d’acquérir certaines pièces maîtresses de l’art asiatique : huit antiquaires et une maison de vente exposeront à la Pagode, écrin historique de l’art asiatique à Paris.
Apprendre, découvrir, apprécier : tels sont les leitmotivs de cette rencontre annuelle qui nous offre le plus beau de l’Asie au cœur de la Ville Lumière.
Gabrielle Carnet
Journaliste art & culture
A suivre : entretien avec Jacques Barrère, le grand inspirateur de ce sacre du Printemps…
Programme complet : https://www.printemps-asiatique-paris.com