En commettant l’innommable, les terroristes du Hamas ont fourni à Israël le bras de levier qui lui manquait pour enfin établir le contexte d’une paix juste et durable au Moyen-Orient.

Si le conflit israélo-palestinien s’est tant enkysté depuis les accords d’Oslo, c’est d’abord parce que les forces maléfiques de l’Iran, du Hamas, du Hezbollah, du Djihad islamique, de Daesh et d’Al-Qaïda — pour lesquelles toute paix, toute normalisation, signeraient la fin de leur commerce aussi hideux que rentable — se sont toujours liguées contre Israël.

Dès son prix Nobel de la Paix reçu, Yasser Arafat a choisi de poursuivre le djihad, convaincu par une nouvelle doctrine militaire : créer de multiple fronts de guérilla, user de roquettes artisanales faciles et peu chères à fabriquer et semer la terreur au sein de la population israélienne.

Mais voilà, Israël est un petit pays avec un très grand courage. Et une détermination totale à survivre. Comme le disait Golda Meir, le peuple juif n’a nulle part d’autre où vivre en paix.

De provocations en attaques, d’attaques en intifada, d’intifada en conflits, nous voici passés du conflit à la guerre totale.

Une guerre totale contre le terrorisme islamiste qui tue à New York, à Londres, à Paris, à Madrid, à Jérusalem, à Gaza. La liste est encore trop longue.

Perpétrer des pogroms sur le sol d’Israël, décapiter des bébés, éventrer des femmes, mutiler des cadavres, capturer des vieillards, massacrer des festivaliers, filmer le tout pour en faire des stories de l’horreur diffusées en temps réel sur la planète dans l’espoir de tétaniser l’Occident et de coaliser l’Orient, va produire exactement l’effet inverse.

Le monde sait désormais que le Hamas, c’est Daesh. Que la cause palestinienne est la dernière préoccupation de ces fous, qui ne rêvent que d’apocalypse et ne se gavent que d’holocaustes.

Le soutien unanime et mondial sans précédent à Israël en est un témoignage éclatant.

Comme l’a rappelé le président Biden, Israël a non seulement le droit de se défendre mais surtout le devoir de le faire. A commencer par libérer les otages, dont beaucoup sont des ressortissants étrangers.

Et Tsahal va le faire. Avec toute sa force. Avec toute sa détermination. Avec tout son courage et avec toute sa foi.

Foi dans le monde libre et ses valeurs. Foi dans sa mission de protection du peuple juif. Foi dans sa vocation à préserver le plus de vies civiles. Foi dans sa mission de créer les conditions de la paix pour Israël. Foi dans sa mission d’être une armée exemplaire.

Quand les soldats de Tsahal entreront dans Gaza pour traquer et éliminer les membres du Hamas, il y aura des victimes collatérales. Trop. C’est certain. Inexorablement. Inévitablement. Insupportablement.

Ces victimes seront comme les nôtres. Le prix à payer pour se débarrasser de ces détracteurs, de ces empêcheurs, de ces saboteurs, de ces ennemis de la paix.

Car que personne ne se trompe, en déracinant ces décérébrés, c’est le peuple palestinien que Israël libérera aussi. Et l’Islam sera purgé de ces imposteurs qui tuent au nom d’un Dieu qu’ils profanent sans aucune retenue alors que l’immense majorité des musulmans dans le monde l’honorent par un comportement digne et respectueux. Ainsi que les juifs. Ainsi que les chrétiens.

S’ensuivra une séquence déjà connue. Une nouvelle génération de leaders viendra aux responsabilités. Ils se réuniront. Et signeront une paix juste et durable. Comme le firent Menahem Begin et Anouar el Sadate en septembre 1978.

Les Israéliens et les Palestiniens pourront enfin vivre libre côte à côte. Deux États pour deux peuples.

Les mollahs, eux, tomberont. Le salaire de la haine ne leur sera plus versé. Le peuple iranien mérite lui aussi d’être délivré de la gégenne chiite fondamentaliste.

La région Afrique du Nord, Moyen-Orient et Pays du Golfe ainsi pacifiée pourra bâtir un monde meilleur. Où les plus grands ingénieurs et les entrepreneurs les plus audacieux créeront les entreprises les plus innovantes pour décarboner notre atmosphère, guérir les maladies incurables, libérer l’homme des travaux pénibles et faire fleurir le désert.

Qui sait, peut être qu’à l’instar de la création de la Communauté Européenne au sortir de 1945, viendra le temps d’une Fédération des nations d’Abraham pour construire un espace mosaïque apaisé, tolérant et fertile, dans cette région du monde qui a vu naître l’humanité, a reçu la révélation de Dieu et a enfanté la culture occidentale.

Tout cela se produira sous peu, car plus rien ne viendra l’empêcher désormais.

Galith & Jean-David Benichou

Galith Benichou est une artiste franco-marocaine-Israelienne qui chante en six langues l’union des peuples d’Abraham dans son album Mosaïc.

Jean-David Benichou est un entrepreneur et business Angel franco israélien.

Ensemble ils ont créé Abramundi qui d’une part investit dans des startups de tech et d’autre part milite pour la coexistence des peuples d’Abraham dans la région Afrique du Nord, Moyen-Orient et Pays du Golfe.