Trois ans après Samuel Paty, Dominique Bernard.
Jeudi 12 octobre, 20h. Si Emmanuel Macron a jugé nécessaire de s’adresser aux Français à la suite de l’onde de choc provoquée par l’attaque terroriste du 7 octobre du Hamas contre Israël, c’est bien qu’en France, une fois de plus, le conflit israélo-palestinien risque d’embraser le pays. En moins d’une semaine la France a été le théâtre d’affrontements politiques et d’une explosion des actes et des paroles antisémites.
Et voici que le lendemain même des mots du chef de l’Etat, – des mots justes, « forts car justes » -, se produit le drame d’Arras dans les Hauts-de-France.
Combien faudra-t-il de Samuel Paty et de Dominique Bernard pour ouvrir les yeux, surmonter nos peurs et partir au combat contre nos ennemis de l’extérieur (l’Internationale djihadiste est de retour, écrivions-nous hier) et de l’intérieur, pseudo-réfugiés ou de nationalité française et convertis à un Islam radical ?
La journée de vendredi 13 était celle de tous les dangers : certes, la convergence des luttes n’a pas eu lieu entre les syndicats qui manifestaient pour des augmentations de salaires, des centaines de black blocks venus de toute l’Europe, des pro-Palestiniens radicaux qui s’étaient échauffés la veille en passant outre les arrêtés d’interdiction, des islamistes fréristes qui risquaient de prendre la France comme un territoire du monde arabo-musulman où le leader du Hamas Khaled Mechaal avait appelé à descendre dans les rues.
Malheureusement, si la France ne s’est pas embrasée, la mort, la tragédie ont frappé une fois de plus au cœur de l’un de nos sanctuaires : l’école. Un islamiste radicalisé, un djihadiste a tué un professeur sous les yeux des lycéens. L’horreur une fois de plus frappe la France.
Car la France est la cible de l’Internationale islamiste : il y a un mois, Al Qaïda appelait les djihadistes à commettre des attentats contre la Suède et la France. Et depuis le 7 octobre et l’atttaque des Frères musulmans contre Israël, la France compte le plus grand nombre d’otages jamais détenus depuis la seconde guerre mondiale.
Et il est encore des partis politiques pour refuser de nommer la journée du 7 octobre et l’assassinat de Dominique Bernard à Arras pour ce qu’ils sont : des attentats terroristes islamistes et djihadistes à grande échelle.
Pourquoi la France est-elle plus particulièrement visée ?
Parce que nous sommes le pays d’Europe où vivent les plus nombreuses communautés musulmane et juive.
Parce que le principe français de la laïcité, qui impose aux religions la neutralité dans les services publics et, dans l’esprit, dans l’espace public, système unique en Europe, se télescope, se fracasse sur l’entreprise islamiste de conquête politique et sociale.
Parce qu’enfin les djihadistes doivent se réjouir de trouver en France ce qu’ils n’ont pas rencontré avec la même profusion d’enthousiasme effarant dans les pays européens voisins : une petite armée de collabos, les LFI, NPA et consorts wokistes qui travaillent au corps l’électorat musulman (souvent converti) ainsi pris en otage et en partie complaisant.
Les djihadistes ont trouvé en Jean-Luc Mélenchon le général en chef de leur armée de réserve. Hier soir, dans son tweet de condoléances adressé à la famille de Dominique Bernard et à la communauté éducative, le padre des Insoumis s’est abstenu de nommer l’assassin de Dominique Bernard de terrrorisme comme il refuse obstinément depuis une semaine de s’attaquer au Hamas.
A Gaza, à Arras, nous vaincrons l’islamo-nazisme et ses collabos !
Michel Taube
Lundi 16 oct : Guerre à l’islamo-nazisme. Le retour des tempêtes 3.