Blablater, c’est bien.
S’entretenir avec des amis de qualité, qui ont autre chose en tête que Candy Crush et préféreront toujours la relecture de L’Ensorcelée à la plus récente allocution de qui-vous-ne savez-plus, c’est délicieux.
Mais, Camarades de combat, sachons-le ! il n’y a pas d’amitié.
Je le sais, je l’ai vécu.
N.B. Pour les membres du Club Alzheimer : cf. mon Bréviaire de la Destruction. Ouvrage disponible et gratuit (si !) sur simple message à l’auteur de cette impudente et lancinante chronique.
Il n’y a pas d’amis, sachez-le bien, et apprenez-le vite, il n’y a que des camarades de combat.
Nous n’avons plus le temps.
Juste un rappel.
Lors des épreuves, les alliés sont les moins prévisibles ! À l’exception – je sais, ça va déplaire – de ceux qui ont voué leur vie au culte de ce qui fonde notre Pays, ce qui ne se nomme pas l’Etat, mais le baptême de Clovis -, les autres étaient les plus inattendus.
Je sais, ça va encore déplaire, mais nombre étaient prodigieusement hors normes. Toutes proportions gardées, je me suis rappelé ce qu’avait pu être juin 1940… avec son lot, Bourbaki et « métèques » (cf. Mitterrand, 1935), dont le cœur français saignait tant, à Londres.
L’occasion va m’être donnée, et j’en remercie les courageux organisateurs de cette école de haut niveau, de prononcer une conférence sur notre « magnifique » système judiciaire.
Arrêtons tout de suite le procès Dupont. Non ! Pas Moulinsart.
Eric Dupont-Moretti, qu’on nous dit garde des Sceaux – orthographe à vérifier- n’est plus l’objet d’un débat. Comme le disait Gabin à Françoise Rosay dans ce grand traité de philosophie en cinq tomes intitulé « Le cave se rebiffe » :
« Faut bien faire une fin ».
Phrase idoine pour ce cul-de-sac qu’est Vendôme.
Laissons-là ces choses ! Personne ne s’intéresse plus à la Justice, hormis deux trois maniaques informatiques d’Anglars-Nozac -46 006- ou Vendôme -75001, extension 75 017 – porte de Clichy : conclusions, ordonnance de clôture, tout cela est si vain !
Les nôtres tombent, et tomberont encore, nous le savons.
Et nous-mêmes, qu’aurons-nous à dire, avant de sombrer ?
Très peu de choses, en vérité : ce pays demeure grand, et extraordinairement fécond. Ses entrailles sont riches de Ronsard, du général Lassalle – « un hussard qui n’est pas mort à trente ans est un j’en foutre »- de Proust… et, oui ! de Romain Gary-Ajar. Tant d’autres !
Allez ! Lançons-nous ! Je vais publier, prochainement, « Le dernier mois ».
L’histoire de la folie d’un homme confronté à ce sujet que personne ne veut voir, le choc d’une France – un prof de lycée … – qui ne se reconnaît plus et de ces populations, Afrique, Asie – on oublie toujours cette « dernière »- qui demain -c’est plié – donneront raison à Céline Louis-Ferdinand : les Chinois à Brest – in D’un Château l’autre.
Et après ?
Rien.
Céline a tort :
Les Chinois n’atteindront pas Brest.
C’est trop loin de Belleville.
Jean-Philippe de Garate
