Le 7 octobre, un crime contre l’humanité a été commis en Israël : plus de mille innocents, la plupart juifs, de toutes nationalités, ont été massacrés, blessés, pris en otage. Jamais autant de juifs n’avaient été pourchassés depuis la chute du nazisme 

Le 7 octobre, le Hamas a infligé un terrible coup de semonce à Israël mais aussi au monde libre avec la prise d’otage de dizaines de binationaux et le réveil d’une vague d’antisémitisme sans précédent dans le monde, commencée bien avant l’entrée en guerre de l’Etat hébreu contre le Hamas.

La déclaration de guerre du Hamas contre Israël est une déclaration de guerre religieuse contre les Israéliens et contre les juifs. Les bombardements et l’entrée de l’armée de Tsahal dans Gaza sont une légitime contre-offensive après une bataille perdue le 7 octobre.

Pour autant, conformément au droit humanitaire de la guerre, les morts de civils doivent cesser au plus vite et nous saluons la tenue d’une conférence humanitaire internationale à Paris pour les civils de Gaza.

Néanmoins, nous aurions préféré que se tienne dans la foulée, ici et maintenant à Paris, une conférence de lancement de la Coalition internationale contre le Hamas, idée lumineuse formulée par Emmanuel Macron lors de son voyage en Israël et un peu trop vite délaissée…

Car les milliers de civils gazaouis tués, blessés ou déplacés de leurs terres, ne doivent pas s’en prendre qu’à Netanyahou. Ils feraient mieux de se retourner contre le Hamas qui les a lâchement pris comme des boucliers humains depuis la riposte de Tsahal.

La cessation des hostilités, et donc des morts innocentes de tous les côtés, passe par la victoire contre le Hamas qui n’est pas un mouvement nationaliste comme l’est le Fatah ou l’a été l’OLP mais une organisation islamiste, antisémite, homophobe et sexiste qui veut instaurer un califat théocratique en Palestine.

Jean-Luc Mélenchon et ses amis des Insoumis ont feint de l’oublier et sont à ce titre les collabos des islamo-nazis du Hamas. 

Le 12 octobre 2023 ensuite. En France.

« Vous combattrez les juifs et aurez le dessus sur eux, de sorte que la pierre dira : ‘Ô musulman ! Voici un juif caché derrière moi, viens le tuer’ ».

Du 7 au 12 octobre, cet imam a certainement commis ce prêche pour soutenir le Hamas et appeler les musulmans français à soutenir cette organisation antisémite. Car il faut bien mesurer que l’imam de Beaucaire comme le Hamas sont engagés dans une guerre de religion menée par les alliés de l’Internationale islamiste contre l’Occident.

Les juifs tiennent une place centrale dans la doctrine eschatologique et théocratique de ces islamistes. Dans cette nouvelle guerre mondiale, religieuse et civilisationnelle, les juifs sont les premières victimes, les premières cibles. Guerre à la fois mondiale et déjà guerre civile dans de nombreux pays comme la France où nos ennemis agissent de l’intérieur.

https://www.facebook.com/watch/?v=624756757687619

L’imam de Beaucaire est pour nous l’incarnation de ces mauvaises herbes, antisémites, homophobes et sexistes qui ont poussé en Occident, et particulièrement en France, depuis trop d’années. 

Il nous rappelle Abou Houdeyfa, l’imam de Brest qui en 2015, en Bretagne (France), qui avait endoctriné des dizaines, pardon des centaines d’enfants français en leur expliquant : « Ceux qui écoutent de la musique seront transformés en singe ou en porc ». Il interdisait aussi aux femmes de danser et de chanter.

Nous l’avions désigné à l’époque, lui et ses milliers de comparses pseudo-imams dans le monde, comme notre véritable ennemi.

Car combien de milliers de jeunes Français, antisémites, sexistes, homophobes et anti-modernistes, ont-ils été formés par des imams Abou Houdeyfa ou Hassan Iquioussen, par des imams comme ceux de Brest en 2015, de Toulouse en 2020 et de Beaucaire il y a quinze jours qui voient des juifs à abattre derrière chaque arbre (et que des juges français osent ne pas condamner à de la prison ferme ni d’interdire à vie de tout prêche). 

Parmi ces jeunes formés par nos ennemis sont-ils prêts à passer à l’action à Gaza ou à Arras ?

Marcher pour une Journée nationale, européenne et mondiale contre l’antisémitisme

La haine des juifs nous concerne tous : elle va de pair avec la soumission des femmes, la haine des homosexuels et le rejet de la démocratie libérale qui malheureusement avancent très vite à notre époque.

Les juifs, les femmes libres et autonomes, les homos et les démocrates sont les premières personnes à abattre ou à soumettre pour l’Internationale islamiste.

C’est pourquoi dimanche 12 novembre, nous marcherons contre l’antisémitisme et pour la République.

Nous espérons surtout que des milliers de citoyens de confession musulmane, croyants et pratiquants, viendront défiler et condamner avec la plus grande fermeté les hadiths antisémites proférés par trop d’imams. Car en cette époque troublée, c’est l’islamisme radical, et presque que lui seul, qui tue aujourd’hui des juifs dans le monde.

Chems Eddine Hafiz, le Recteur de la Grande Mosquée de Paris, et Mohsen Ngazou, le président des Musulmans de France qui, au détour d’un communiqué de presse du 6 novembre en soutien à la population de Gaza, déplorent la recrudescence de l’antisémitisme, défileront-ils dimanche 12 octobre contre la haine des juifs ? Mieux : ordonneront-ils à tous les imams de condamner ce fameux hadith antisémite dans leur prêche de demain vendredi 10 novembre ?

Nous espérons aussi que de tous les partis politiques des militants viendront marcher pour ces deux valeurs interagissantes : le respect des juifs, l’amour de la République.

Nous espérons notamment que cette nouvelle génération de membres du Rassemblement National comme de nombreux militants et dirigeants de La France Insoumise, en rupture de banc avec les collabos mélenchonistes des nouveaux islamo-nazis que sont le Hamas et ses alliés, grossiront les rangs de la marche initiée par Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat.

L’antisémitisme est un mal universel, profondément ancré dans les tréfonds de nos âmes. L’islamisme radical n’en a pas le monopole. Même le saint Abbé Pierre était redoutablement antisémite. Gageons que le biopic qui lui est consacré par le réalisateur Frédéric Tellier n’élude pas cette face d’ombre. Les rares héritiers du nazisme, les préjugés déicides ancestraux, les desseins de destruction de l’État d’Israël, les complotismes les plus abjects sont vecteurs d’antisémitisme.

Donc marcher dimanche, oui ! Clamer tous ensemble « je suis juif » comme l’a fait Rachel Khan, volontiers ! Ne serait-ce que pour dire aux juifs : « nous sommes avec vous, vous n’êtes pas seuls ! ».

Mais agissons dans la durée ! C’est pourquoi, dans une pétition à signer largement, nous appelons à l’instauration d’une Journée nationale, européenne et mondiale contre l’antisémitisme qui pourrait se tenir le 7 octobre de chaque année et permettrait de faire œuvre au long cours de pédagogie et de grande vigilance.

Nous demandons dès à présent un rendez-vous au président de la République française pour qu’il s’implique personnellement dans cette initiative et instaure déjà cette Journée en France.

Rappelons que votre serviteur a été de 2000 à 2007 l’initiateur principal de la Journée mondiale contre la peine de mort. Il ne pensait pas reprendre du service pour proposer l’instauration d’une nouvelle Journée mondiale.

Nous sommes convaincus que dès le 7 octobre 2024 une Journée mondiale contre l’antisémitisme sera célébrée dans le monde entier et rendue officielle par les Nations Unies, l’Union Européenne, la France, Israël, le Vatican, les pays arabes attachés à cette fameuse réconciliation et que seuls les ennemis de nos libertés refuseront de la célébrer.

Michel Taube

Signez l’Appel pour une une Journée nationale, européenne et mondiale contre l’antisémitisme