Publié le 7 novembre 2023
La vague d’antisémitisme qui déferle dans le monde ne doit rien à la riposte israélienne à Gaza mais à l’appel à la haine diffusé dès le 7 octobre par le Hamas et ses alliés islamistes. Les preuves sont multiples mais il en est une plus explicite, plus significative que les autres…
Si les éternels hurlements des juifs, bébés, enfants, aînés tués, enlevés ou blessés le 7 octobre en Israël doivent résonner du millier d’actes antisémites constatés en France depuis lors, le terrible hadith (propos attribué au prophète Mahomet) déclamé le 12 octobre dernier sur Facebook par Yassin El Himer, l’imam de la mosquée de Beaucaire dans le Gard en France (« Vous combattrez les juifs et aurez le dessus sur eux, de sorte que la pierre dira : ‘Ô musulman ! Voici un juif caché derrière moi, viens le tuer ») est une réponse à l’appel à la haine antisémite proféré par des organisations théocratiques, terroristes et islamistes qui gagnent partout du terrain, au Moyen-Orient, en Afrique et en Europe.
Et dire que des juges français ont osé, en première instance, ne pas condamner à de la prison ferme ni interdire à vie de tout prêche ce semeur de haine et de mort. Nous serons vigilants jusqu’à la condamnation ferme et définitive de ce religieux par la justice française et européenne.
Du 7 octobre au 12 octobre, cet imam a commis ce prêche pour soutenir le Hamas et appeler les musulmans français à poursuivre sur le sol français les crimes commis le 7 octobre en Israël par cette organisation antisémite.
Il faut bien mesurer que l’imam de Beaucaire comme le Hamas sont engagés dans une guerre de religion menée par les alliés de l’Internationale islamiste contre l’Occident.
La question est la suivante : combien de milliers de jeunes Français ont-ils été formés par des imams comme Abou Houdeyfa à Brest en 2015 ou Hassan Iquioussen l’an passé, par des imams comme ceux de Toulouse en 2020 et de Beaucaire il y a quinze jours.
Ces jeunes formés par nos ennemis sont-ils prêts à passer à l’action à Gaza ou à Arras ?
Nous marcherons contre l’antisémitisme et pour la République.
La haine des juifs nous concerne tous et c’est pourquoi le mot d’ordre lancé par Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat, est le bon : l’antisémitisme va toujours de pair avec la soumission des femmes, la haine des homosexuels et le rejet de la modernité et de la démocratie libérale qui malheureusement avancent très vite à notre époque.
Les juifs, les femmes libres et autonomes, les homos et les démocrates sont les premières personnes à abattre ou à soumettre pour l’Internationale islamiste.
C’est pourquoi nous espérons que des dizaines de milliers de citoyens de tous les partis politiques (ceux des militants et dirigeants de La France Insoumise, en rupture de banc avec les collabos mélenchonistes des nouveaux islamo-nazis que sont le Hamas et ses alliés sont les bienvenus !) et de tous les corps constitués viendront défiler pour ces deux valeurs interagissantes : le respect des juifs, l’amour de la République. Lorsqu’une Fédération d’infirmiers comme la Fédération Nationale des Infirmiers, parmi de nombreux autres acteurs, appelle à manifester ce 12 novembre, c’est la flamme de la République qui est ravivée.
Mais nous espérons surtout qu’ils seront des milliers de concitoyens de confession musulmane, croyants et pratiquants, qui sont, osons le dire, face à leurs responsabilités. Pour la seule et unique raison que c’est sous l’invocation de hadiths coraniques et de l’invocation « Allah Aqbar » que ces crimes et délits antisémites sont commis. Car en cette époque, c’est l’islamisme radical, et presque que lui seul, qui tue aujourd’hui des juifs dans le monde. Que fera le Recteur de la Grande Mosquée de Paris Chems-Eddine Hafiz ? Que fera le FORIF, l’obscur Forum de l’Islam de France, nouvelle instance de dialogue entre l’Etat et la communauté musulmane ?
Marcher, oui. Mais agissons dans la durée en réparant une grande injustice !
Malgré les milliers de Journées officielles, il n’y pas de journée spécifique pour dénoncer la forme pourtant la plus ancienne, la plus universelle de racisme. Ni en France ni en Europe ni au sein des Nations Unies. Or l’antisémitisme appelle des actions et une argumentation spécifiques pour faire reculer ce poison. Une telle Journée serait donc d’une grande utilité, notamment auprès des jeunes générations biberonnées au sein de l’islamisme radical ou des idéologies d’extrême-gauche ou d’extrême-droite qui caricaturent et méprisent les juifs.
Dans une pétition à signer largement, nous appelons à l’instauration d’une Journée nationale, européenne et mondiale contre l’antisémitisme qui permettra chaque année de faire œuvre de pédagogie et de grande vigilance.
Nous demandons dès à présent un rendez-vous au président de la République française pour qu’il s’implique personnellement dans cette initiative et instaure déjà cette Journée en France.
Rappelons que votre serviteur a été de 2000 à 2007 l’initiateur principal de la Journée mondiale contre la peine de mort. Il ne pensait pas reprendre du service pour proposer l’instauration d’une nouvelle Journée mondiale.
Nous sommes convaincus que dès le 7 octobre 2024 une Journée mondiale contre l’antisémitisme sera célébrée dans le monde entier et rendue officielle par les Nations Unies, l’Union Européenne, la France, Israël et de nombreux pays dans le monde. Au final, seuls les ennemis de nos libertés refuseront de la célébrer mais gageons qu’ils seront minoritaires dans le concert des nations !
Michel Taube
Signez l’Appel pour une une Journée nationale, européenne et mondiale contre l’antisémitisme
[par ordre alphabétique de nom]
Majesté Abdallah II, Roi de Jordanie,, Monsieur Joe Biden, Président des Etats-Unis, Majesté Charles III, roi du Royaume-Uni et des autres royaumes du Commonwealth, Alexander de Croo, premier ministre de Belgique, Sa Sainteté le Pape François, Monsieur Isaac Herzog, Président de l’Etat d’Israël, Monsieur António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, Monsieur Mohammed Al-Issa, Secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, Majesté Hamad ben Issa Al Khalifa, Roi du Bahrein, Madame Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission Européenne, Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République française, Madame Giorgia Meloni, Présidente du Conseil des ministres italien, Monsieur Charles Michel, Président du Conseil européen, Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc et Commandeur des Croyants, Madame Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Monsieur Karl Nehammer, Chancelier fédéral de la République d’Autriche, Madame Marija Pejčinović Burić, Secrétaire générale du Conseil de l’Europe, Monsieur Mohammed ben Salmane, prince héritier et premier ministre d’Arabie Saoudite, Monsieur Olaf Scholz, Chancelier de la République d’Allemagne, Monsieur Abdel Fattah al-Sissi, Président de la république d’Egypte, Monsieur Mohammed ben Zayed Al Nahyane, président des Émirats Arabes Unis,
Le 7 octobre 2023, un crime contre l’humanité a été commis en Israël : plus de mille innocents, la plupart juifs, de toutes nationalités, ont été massacrés, blessés, pris en otage. Jamais autant de juifs n’avaient été pourchassés depuis la chute du nazisme.
Depuis le 7 octobre, ce qui devait susciter une réprobation universelle a aussi provoqué une vague d’antisémitisme sans précédent dans le monde entier, et ce bien avant l’entrée en guerre d’Israël contre le Hamas.
Une fois de plus, dans leur histoire, les juifs se sentent menacés.
La lutte contre l’antisémitisme appelle plus que jamais des actions ambitieuses de prévention, de pédagogie mais aussi de condamnation la plus ferme de tous les propos et de tous les actes antisémites.
Doit-on le rappeler ? La haine des juifs est universelle et constitue une forme bien particulière de racisme en ce qu’elle frappe un peuple en soi. Elle est consubstantielle à de nombreuses idéologies comme le nazisme, l’islamisme radical, les préjugés déicides ancestraux, les desseins de destruction de l’État d’Israël, sans oublier les complotismes les plus abjects.
Doit-on aussi le rappeler ? Lorsqu’on s’en prend aux juifs, on s’en prend tôt ou tard aux femmes et aux hommes libres et de bonne volonté et à d’autres minorités.
Si chaque année ont lieu des dizaines de Journées internationales, il n’y a pas de Journée contre l’antisémitisme, alors que nous sommes confrontés à une des formes les plus anciennes de racisme.
Il est grand temps de réparer cette injustice !
Mesdames, Messieurs, nous vous demandons d’œuvrer à l’instauration d’une Journée contre l’antisémitisme, nationale dans chacun de vos pays, européenne au sein de l’Union Européenne et du Conseil de l’Europe, et mondiale dans le cadre de l’Organisation des Nations Unies.
Nous proposons que ces Journées contre l’antisémitisme se tiennent le 7 octobre de chaque année, en mémoire du crime contre l’humanité commis le 7 octobre 2023 en Israël.
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