La société de la violence en permanence, celle de la terreur qui d’heure en heure s’accroît, bref le terrorisme a une nouvelle fois frappé à Paris un samedi soir et nous voilà à nouveau endeuillés.
Le samedi, Paris est gaie, Paris est festive mais ce samedi était meurtri et endeuillé, l’islamisme à une nouvelle fois frappé la France. Un germano-philippin qui n’avait pas encore 24 ans est décédé et deux autres, un Français et un Britannique sont blessés.
L’auteur de cette attaque, de cet acte de barbarie sans nom est Iman (ou Armand) Rajabpour-Miyandoab, un franco-iranien de 26 ans. Dans cette province de l’Absurdistan que l’on nomme France, une personne fichée S et qui a purgé quatre années de prison ferme entre 2016 et 2020 pour un projet d’attentat a donc pu sans grande difficulté de nouveau passer à l’acte.
Quand un terroriste sort de prison, on lui ordonne donc un suivi psychologique, il est courant de décrire les terroristes comme fous, et là sans ironie aucune il avait été envoyé en psychiatrie.
À se référer à la Doxa du « pas d’amalgame », on se dit que la pathologie commune à tous ces malades psychiatriques est de tuer au cri d’Allah Akbar et que les souffrants ont tous la même religion.
Comme à Crépol, le terroriste se baladait avec un couteau et un marteau, peut-être allait-il se rendre à un bal de village pour s’amuser et draguer. Actif sur les réseaux sociaux, il affichait sa proximité et sa sympathie pour le tueur de Samuel Paty et échangeait avec des con-frères musulmans impliqués dans les attentats de Saint-Étienne du Rouvray et de Magnanville.
Le président de la République et ses ministres ont fait part de leur émotion et ont annoncé l’ouverture d’une enquête. Les droites ont condamné l’islamisme en réclamant des mesures fortes de lutte contre cette plaie. Les insoumis ont eux préféré par la voix de Jean-Luc Mélenchon invectiver la journaliste Ruth Elkrief lui reprochant son « mépris des musulmans ». Les distributeurs mélenchonistes de fatwas portent une nouvelle responsabilité : le placement de Ruth Elkreif sous protection policière et sa mise en danger.
« Du Hamas à Arras, l’islam radical a déclenché une guerre sainte contre l’Occident » ces mots de l’auteur Boualem Sansal, nous amènent à nous interroger : dans quelle guerre, hospitalise-t-on l’ennemi plutôt que de le mettre hors d’état de nuire ?
Les victimes de Rajabpour-Miyandoab samedi sont allemandes, britannique et françaises. Leurs points communs : pendant des décennies leurs peuples se sont opposés, affrontés, ils se sont tout simplement fait la guerre. Aujourd’hui ils appartiennent tous au camp de la liberté, de la démocratie, au grand camp de l’Occident et ils ont un ennemi commun : l’islamisme.
Radouan Kourak
Rédacteur en chef d’Opinion Internationale