Economie de guerre, troupes européennes au sol en Ukraine : qui voudra mourir pour l’Ukraine… et notre liberté ?
La France a accueilli, lundi 26 février, 20 dirigeants européens pour réaffirmer le soutien collectif à l’Ukraine, deux ans après la tentative d’invasion généralisée du pays par Poutine. Notre pays honore son rang en accueillant des chefs d’Etat et de gouvernements pour soutenir l’Ukraine. Nous sommes pro-Ukrainiens et le manifestons tous les jours à la Une d’Opinion Internationale.
L’accroissement en Europe de l’effort de production d’armements pour soutenir l’Ukraine, les conséquences inflationnistes sur l’énergie et l’alimentation : oui, l’Europe est en train d’entrer dans une économie de guerre.
Et c’est une hypocrisie totale de penser, ou un mensonge d’Etat de faire croire, qu’une économie de guerre n’annonce pas généralement un conflit généralisé. Quel dirigeant européen aura l’honnêteté de le dire ?
De même, c’est une vue de l’esprit de penser que l’on ne va pas glisser logiquement vers un engagement militaire plus total : munitions, aviation… Troupes d’élite ? Soldats ?
“ Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre ».
Par ces mots graves, Emmanuel Macron s’est-il laissé emporter par sa verve ou ses propos étaient-ils pesés ? Vit-on un nouveau moment charnière dans l’engagement de l’Europe ? Un basculement vers un affrontement plus généralisé ?
Problème : quelles troupes européennes, notamment françaises, voudrait-on faire intervenir ? Des professionnels ? Des conscrits à terme ? Qui voudra mourir pour l’Ukraine ? Et pour notre liberté ?
Partout dans l’Union, ces questions seront un des enjeux cruciaux des prochaines élections européennes du 6 au 9 juin prochains.
Ce n’est pas un BYD ! C’est le débarquement des voitures électriques chinoises en Europe !
Ceci n’est pas un BYD ! C’est le débarquement ! 3000 véhicules électriques de la marque chinoise BYD (qui a dépassé Tesla en nombre de ventes au 4e trimestre 2023) sont arrivés par cargo dans le port de Bremerhaven dans le nord de l’Allemagne pour rejoindre le salon de l’automobile de Genève.
Un coup d’accélérateur dans la conquête économique de l’Europe par la Chine, qui a massivement investi (avec force aides publiques) dans ses capacités de production de véhicules décarbonés. Et confrontée au ralentissement de sa consommation intérieure, elle est prête à casser ses prix…
Ça tombe bien pour les automobilistes européens : l’Union européenne impose 100% de véhicules électriques à l’horizon 2035. Les constructeurs européens se sont aussi lancés dans la transformation de leurs modèles essence / diesel… mais avec un temps de retard et des coûts bien supérieurs.
Comme dans les éoliennes ou les panneaux solaires, la Chine va-t-elle tuer tous ses concurrents ? Peur sur l’Europe…
Au fait, petites questions : les salariés de BYD ont-ils la même protection sociale que les ouvriers européens, et les véhicules BYD respectent-ils les normes environnementales imposées aux marques européennes ?
Oui au libre-échange régulé et loyal. Non à un commerce débridé qui trahit le sens initial qu’avait au départ le sacro-saint principe de liberté de circulation des personnes, des biens et des capitaux, fondateur de l’Union Européenne !
L’Europe ne doit pas être une passoire et, en tant que premier marché commercial du monde, a tout pour se protéger contre des empires déloyaux.
Le sort du chef d’entreprise français Tayeb Benabderrahmane, condamné à mort au Qatar après y avoir été torturé, en procès notamment contre le patron du PSG, sera-t-il au menu du dîner à l’Elysée entre Emmanuel Macron, Kylian Mbappé et l’émir Tamim ben Hamad al Thani ?