Parce qu’il avait toujours pensé, même s’il s’en défendait, à la beauté première, irréductible, secrète, de la Vie, cet homme que – pour ainsi dire – tout le monde a oublié, ne pouvait se déprendre du goût – et du dégoût – du quotidien.
Chez lui, on ne trouve rien d’anodin, rien de superficiel, ni d’apparent, tant un geste, et même une vieille godasse oubliée sous une table bancale, traduisent son émerveillement, que certains d’entre nous partagent, pour ce miracle qu’auront été les instants de notre vie.
Je le disais le 27 novembre dernier à André Bercoff : nous allons tous mourir. Et s’il y a aujourd’hui un droit urgent à défendre, ce n’est pas la peine de mort, assistée ou pas, mais celui de vivre.
Et de vivre en harmonie avec nos semblables.
Les Etats-Unis ont beaucoup de qualités, à commencer par cette énergie palpable dès potron-minet à New York, par exemple. Mais nos chers, nos très chers alliés, obèses et cupides, seraient bien inspirés de redevenir les presbytériens ascétiques qu’ils furent et de régler chez eux une guerre de Sécession, une guerre civile, qu’ils ont un peu trop tendance à exporter, du Vietnam passé à la France présente.
En ayant beaucoup pris aux élites nazies, brunes, à commencer par certains lanceurs de fusées et quelques chirurgiens dévoyés.
Et nous, qui ne ne nous lasserons jamais d’admirer notre nombril gallo-romain, ou plutôt mérovingien – vraiment, l’époque actuelle !, relirons avec notre mauvais esprit habituel ce passage de l’ouvrage publié en 1940 : « Mais le prêtre était tellement ivre qu’il n’a rien entendu et a baptisé le petit garçon Brigitte. Brigitte ! «
Oublions ce mauvais théâtre et revenons aux entrelacs d’une Histoire qui demeure la nôtre, d’un ouvrage majeur pour comprendre notre temps.
Celui qui ne s’est jamais courbé devant les conformismes du moment avait trouvé chez les paysans mexicains ce qui manquait tellement au Balliol College, Oxford.
The Labyrinthine Ways avait, dans plusieurs éditions, monopolisé la couverture.
Mais finalement, Graham Greene (1904-91) avait, on le sait, intitulé son roman en y plongeant la première prière chrétienne : « Car c’est à Toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire ».
Quant à vous, Chers Députés « progressistes », continuez à patauger dans la mare brune. Vous savez… brune.
La Vie continuera.
L’ordre secret des choses – Chronique pour une nouvelle époque de Jean-Philippe de Garate
Ancien avocat, ancien magistrat, JPG a défrayé la chronique avec son « Manuel de survie en milieu judiciaire » (éd. Fortuna). « Du côté de chez Céline » (éd. Portaparole) a mis en relief sa facette littéraire. A lire également : « Trois petits tours » (Le Lys bleu), Bréviaire de la Destruction (éd. Fortuna), « Le Juge des Enfants » (Portaparole), » l’Avocat » (Le Lys Bleu)…