Le 8 mai 2024 ! Une date idéale pour signer l’armistice avec les activistes, les syndicalistes, les anarchistes, les terroristes, les anti-capitalistes, tous les « istes »…
Nous l’espérons intensément, en ce jour du débarquement de la Flamme olympique à Marseille. Malheureusement, la tendance éteint nos chimères.
Vont-ils saccager les Jeux olympiques de Paris ou accorder un peu de répit à leurs contemporains, le temps de la communion universelle ? Ces opportunistes menacent de gâcher la fête sous prétexte que la société les exaspère.
Ils s’apprêtent à dégainer dès l’accostage du « Bélemme » toutes voiles propulsées par le rayonnement de la Flamme olympique.
En ce mercredi 8 mai 2024, nos forces de l’ordre se rueront, casque et gilet pare-balles au corps, sur la ligne de départ de leur marathon : une mobilisation permanente sans le moindre jour de repos, jusqu’à septembre prochain, pour préserver notre universel rendez-vous.
Ils pareront d’une robe blindée ce relais de la flamme afin qu’il se nourrisse de nos paysages et de notre culture.
Autour de la torche enflammée, se positionneront des motos, des voitures, des armes, des drones, des femmes et des hommes armés pour maintenir l’ordre, au péril de leur vie.
Combien de révoltés s’essaieront au machiavélique jeu de l’extinction des symboles, pour exprimer et imposer leur vision, leur façon de concevoir le monde ? Les consciences égocentriques souffrent lorsque la société s’apprête à communier.
La flamme Olympique virevolte sur la planète depuis plus d’un siècle.
Pas une seule fois elle n’a échappé à la vindicte contestataire, pas une seule fois elle ne s’est éteinte.
Entretenez la flamme !
Frédéric Brindelle
Journaliste, chef de rubrique « Opinion Paris 2024 »