Dans leurs nombreux posts sur les réseaux sociaux, Jean-Luc Mélenchon et les élus LFI se félicitent depuis hier que des dirigeants israéliens risquent d’essuyer un mandat d’arrêt international et oublient de parler des dirigeants du Hamas.
En réalité, le procureur de la Cour Pénale Internationale Karim Khan n’a pas émis de mandats d’arrêt, ce n’est pas son rôle. Il a demandé aux juges de la CPI, qui devront en décider, de le faire contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, son ministre de la Défense Yoav Gallant ainsi que contre des dirigeants du Hamas Yaya Sinouar, chef du mouvement palestinien à Gaza, Ismaïl Haniyeh, chef politique de l’organisation et Mohammed Deif, le chef de sa branche armée. Tous sont soupçonnés de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Mais passons sur les approximations du « lider maximo » des « Insoumis », l’important est ce qui suit.
Au cas où certains auraient mal compris, dans son propos très général, qu’il condamnait aussi le terrorisme du Hamas, son fidèle Manuel Bompard a précisé sa pensée : « la France et l’Union européenne doivent en prendre acte en décrétant un embargo sur les livraisons d’armes et en décidant de sanctions contre le gouvernement israélien ».
Pas un mot sur le Hamas que LFI se refuse toujours à condamner. Pour LFI, cela va sans dire, mais cela va encore mieux en le disant.
