Le tremblement de terre qu’a constitué la dissolution brutale de l’Assemblée Nationale est si violent qu’il a changé la tectonique des plaques qui organisaient la vie politique de la Ve République. Les Républicains sont morts (Aurélien Pradié vient de sauter du Titanic) et le Parti Socialiste est soumis pour longtemps à LFI.
La parenthèse Macron commence à se tourner et le chef de l’État emporte avec lui – et pour longtemps – toute idée d’un grand centre hégémonique et, c’est le drame, d’un leadership libéral social, européen et humaniste de la France.
Mais ce qui est le plus sidérant dans ce nouveau paysage dévasté de la vie politique, c’est que les appels républicains à faire barrage au Rassemblement National font le jeu des Insoumis et de Mélenchon. Il y a ceux qui ne se mouillent pas dans un « Ni RN ni LFI ». Il y a ceux qui vont voter blanc ou s’abstenir. Et il y a ceux qui annoncent déjà qu’ils choisiront le pseudo Front Populaire au second tour.
Voir le libéral Dominique Strauss-Kahn (qui aurait certainement été un grand chef d’État s’il ne s’était perdu dans ses frasques sexuels) appeler à voter pour le pseudo Front Populaire, caricature de cet aimant que constitue désormais l’extrême-gauche.
LFI sera désormais l’alternative, probablement la seule, à Marine Le Pen et Jordan Bardella. Voilà le champ de ruines dans lequel nous devons tous surnager voire survivre.
Mais qu’il nous soit permis de poser la question : veut-on vraiment porter les Insoumis au pouvoir et faire le jeu du communautarisme, de l’islamisme, du wokisme, du laxisme sociétal, de l’effondrement régalien et d’un socialisme économique dévastateur que nous préparent Mélenchon et ses enragés pour le jour où ils finiront par arriver au pouvoir ?
Pour nous, la réponse est claire : c’est NON !