Edito
08H29 - dimanche 30 juin 2024

Scandale à l’ONU : les manuels scolaires de l’UNRWA complices de la Shoah du 7 octobre. Les élus et le gouvernement français devront agir !

 

Le 7 octobre 2023, une journée de Shoah frappait Israël : 1200 morts, plus de 250 otages dont 3 français encore détenus et plusieurs assassinés. L’équivalent de 9 000 morts à l’échelle de la France. Il est important de rappeler l’attaque massive de missiles et de drones du régime Iranien, qui perpétue sa volonté de détruire complètement Israël, position reprise intégralement par le Hamas.

Les 30 juin et 7 juillet 2024, les Français votent. Une explosion d’antisémitisme, ponctuée par un viol abject d’une jeune fille juive à Courbevoie, a déferlé sur la France dès le 7 octobre.

Un fait majeur implique la France : On le sait, les terroristes du Hamas, régime putschiste à Gaza, ont pour complices des crimes et kidnappings du 7 octobre, des agents de l’UNRWA, agence de l’ONU créée en 1949 pour prendre en charge les « réfugiés » palestiniens avec l’aide financière du monde entier.

Au moins 12 de ses employés ont participé directement au 7 octobre. Les images des caméras de surveillance du kibboutz Beeri montrent deux employés de l’UNRWA kidnappant la dépouille de Jonathan Samerano, 21 ans.

Le 26 janvier 2024, Philippe Lazzarini, chef de l’UNRWA, annonçait le licenciement des complices employés de l’UNRWA et demandait une enquête évoquant des poursuites pénales.

Les Etats-Unis, l’Australie, le Canada, l’Allemagne, l’Italie et la Finlande suspendirent leurs contributions, contraignant le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres – qui déniait le caractère terroriste du 7 octobre, la barbarie des viols et massacres infligés aux Juives – à ordonner une enquête.

Il nomma le 5 février 2024, Mme Catherine Colonna, ancienne Ministre Française des Affaires Étrangères à la présidence de la commission chargée d’instruire les accusations israéliennes.

OMERTA : le 22 avril 2024, le rapport Colonna fut rendu public, qualifia de calomnieuses les accusations israéliennes et lava de toute critique d’antisémitisme l’UNRWA. Israël était accusé d’avoir tenté de discréditer les instances internationales !

Or, nous révélons ici que le rapport Colonna a sciemment écarté les pièces à conviction majeures du think tank IMPACT-SE prouvant l’engrenage de la haine qui corrompt l’agence : les manuels scolaires de l’UNRWA.

Les 250 pages documentées de façon académique par IMPACT SE, think tank mondialement reconnu, référencent les manuels de l’UNRWA où sont instruits l’apologie du terrorisme jihâdiste, la déshumanisation des juifs, la glorification du 7 octobre, l’appel à la destruction d’Israël.

La simple étude comparative du rapport Colonna et de la documentation d’IMPACT-SE, prouve que ces preuves ont été écartées.

Les faits d’antisémitisme et enseignement de la mort dans les manuels de l’UNRWA abondent jusqu’à la nausée.

Les attentats-suicides sont glorifiés, tout comme les décapitations de l’ennemi

La lecture dirigée est enseignée par le biais d’un récit violent faisant la promotion des attentats-suicides et exaltant les militants palestiniens de la bataille de Karameh, dont les lames « tombaient sur le cou des soldats ennemis » et « portaient des ceintures d’explosifs, transformant ainsi leurs corps en feu incendiant le char sioniste ». Les forces israéliennes sont décrites comme « laissant derrière elles des corps et parties de corps qui serviront de pitance des animaux sauvages sur la terre et aux oiseaux de proie dans le ciel ». (Langue arabe, classe de 4e, vol. 2, 2023, pp. 40-41.)

Les enfants apprennent que la mort est préférable à la vie

Dans un chapitre glorifiant les martyrs palestiniens, la mort est décrite comme meilleure que la vie. Ceux qui cherchent à vivre une vie fructueuse et pacifique au lieu d’emprunter la voie des martyrs sont critiqués. « Boire la coupe de l’amertume avec gloire est bien plus doux qu’une longue vie agréable accompagnée d’humiliations »

« Nous sommes fiers d’eux, nous chantons leurs exploits, nous étudions leur histoire, nous donnons leurs noms à nos enfants, à nos rues, à nos places et à nos lieux culturels. Nous parfumons nos assemblées de leur mémoire, et chacun de nous souhaite leur ressembler. Ils ont décoré́ les pages de l’Histoire. Ils ont enseigné que boire la coupe de l’amertume avec gloire est bien plus doux qu’une longue vie agréable accompagnée d’humiliations. De fait, ils ont créé une Histoire nationale illustre. Ce sont les héros. » (Langue arabe, CM2, vol. 1, 2020, p. 15.)

Sur plus de 250 pages de preuves compilées dans les rapports IMPACT-SE [voir infra], les professeurs de l’UNRWA font l’apologie du 7 octobre, les manuels de mathématiques calculent le nombre de Juifs morts pour savoir combien il reste de Juifs à tuer. Les professeurs sont encouragés à ignorer la vérité historique et le droit international pour noter les élèves sur leur capacité à nier les liens entre Israël et l’histoire juive, la légitimité d’Israël et exalter sa destruction ; ils enseignent que les tribus arabes juives ont voulu sournoisement assassiner le Prophète Mahomet, qu’ils outrageaient la décence des femmes musulmanes, qu’il est impossible de s’entendre avec les Juifs et que c’est un devoir sacré de les assassiner par le Jihâd. Que les Juifs sont un « gang sioniste » qui manipule les Etats-Unis grâce à la finance et aux médias, qu’ils ont volé les terres d’Israël aux Palestiniens. Ils affirment que les Juifs ont commis des massacres, des viols et des actes barbares et cruels. Ils exaltent la mémoire de terroristes et leurs exploits, promeuvent la discrimination misogyne islamique de la femme inférieure biologiquement, intellectuellement, moralement, juridiquement et religieusement à l’homme.

Ces données sont accessibles sur internet en inscrivant dans la barre de recherche : « IMPACT-SE + UNRWA » : https://www.impact-se.org/wp-content/uploads/Ecoles-de-lUNRWA-Manuels-scolaires-et-terreur-1.pdf

Y sont révélés les falsifications de l’histoire et la propagande de l’islamisme terroriste. Nier cette documentation équivaut à contester le sérieux académique d’IMPACT-SE, ce à quoi personne ne s’est jamais hasardé.

Déjà en 2003, Maître François Zimeray, avocat, alors député européen, avait rapporté les preuves du caractère antisémite des manuels de l’UNRWA et obtenu le gel des fonds européens, en s’appuyant sur les travaux du Professeur Yohanan Manor (« Les manuels scolaires palestiniens – Une génération sacrifiée » éd.2003) puis, fondé IMPACT-SE. Mais, ce gel n’a pas duré longtemps car en 2004, l’Office Anti-Fraude de la Commission (OLAF) a exonéré l’autorité palestinienne de toute accusation.

De l’OLAF en 2004 à Colonna en 2024, tous les responsables politiques qui savent, nient l’apologie de l’antisémitisme et du terrorisme dans les manuels de l’UNRWA sont responsables.

De surcroît, sur les 45% de l’aide humanitaire accordée aux Territoires Palestiniens (au détriment des 300 millions d’individus en détresse dans le monde), 58% sont affectés à l’éducation de l’UNRWA. Des dizaines de milliards de dollars.

L’UNRWA emploie 32 000 personnes, dont 99% de Palestiniens et 20 000 employés éducatifs. Ils interviennent sur la Judée-Samarie, Gaza, la Syrie, le Liban et la Jordanie. 545 000 enfants sont éduqués par l’UNRWA à Gaza.  40% des professeurs sont répartis sur 706 écoles pour 286 000 élèves, soit 1 professeur pour 14 élèves.

L’éducation de l’UNRWA est la plus grande entreprise de haine du Juif depuis la fin du IIIe Reich. Le rapport Colonna a dissimulé ce crime contre l’humanité, vieux de 30 ans.

Antisioniste ? L’antisionisme est consubstantiel à l’UNRWA, dague empoisonnée plantée dans le flanc d’Israël pour l’assassiner par le terrorisme. Dès sa genèse en 1949, l’agence invente un concept pour détruire Israël. Le sionisme est le seul nationalisme de l’histoire de l’humanité à être contesté. L’antisionisme est la négation du droit d’Israël à exister et l’UNRWA est le pivot de l’antisionisme.

Pire, l’UNRWA est pourvoyeuse d’une dialectique islamiste qui a contribué à élaborer des concepts essentiels destinés à détruire Israël et à pourchasser les juifs.

Au final, l’UNRWA fabrique et entretient des « réfugiés » de génération en génération (de 700 000 palestiniens en 1949 à 5,9 millions aujourd’hui) qu’elle endoctrine contre Israël, les juifs et l’Occident. Dans l’humanité, aucun peuple n’a reçu ce traitement.

L’omerta du Rapport Colonna ne doit pas interdire à l’opinion publique de savoir que l’argent des contribuables finance ce terrorisme islamiste alimenté par l’UNRWA.

Le 24 juin 2024, une centaine de familles d’israéliens, dont un ex-otage et des survivants du 7 octobre, ont déposé plainte contre 4 hauts fonctionnaires de l’UNRWA devant le Tribunal de New-York, pour complicité, détournements de fonds chiffrés à 1 milliard de dollars, complicité de trafique d’armes et autre matériel terroriste.

Il est temps d’exiger des comptes. Et ce d’autant qu’en France, sur les réseaux sociaux et en politique, les poncifs antisémites prospèrent. Comment expliquer sinon l’explosion du terrorisme en France et en Occident ?

Nous exigeons une Commission d’enquête parlementaire sur l’UNRWA et le gel de nos contributions françaises.

Car sans les manuels scolaires de l’UNRWA, la Shoah du 7 octobre n’aurait peut-être jamais eu lieu : telle est la vérité que le rapport Colonna nous cache et que l’Assemblée nationale et le gouvernement français sortis des urnes devront dénoncer.

 

Signataires :

Lef Foster, Avocat honoraire

Olivier Pardo, Avocat

Muriel Elisabeth Kramer, Avocat

Eliya Waiche, diplômé Avocat

Michel Taube, éditorialiste et initiateur de la campagne pour l’instauration d’une Journée mondiale contre l’antisémitisme

 

Pièces à convictions

[caption id="attachment_123631" align="aligncenter" width="640"] Image tirée d’un manuel utilisé dans les écoles de l’UNRWA à Gaza, décrivant la bataille de Karameh en 1968 entre Tsahal et les fedayin palestiniens, glorifiant les attaques terroristes, mai 2021. (IMPACT-se)[/caption] [caption id="attachment_123623" align="aligncenter" width="640"] Pages de couverture du matériel éducatif produit par l’UNRWA. (Crédit : IMPACT-se)[/caption]

Les attentats-suicides sont glorifiés, tout comme les décapitations de l’ennemi

La lecture dirigée est enseignée par le biais d’un récit violent faisant la promotion des attentats-suicides et exaltant les militants palestiniens de la bataille de Karameh, dont les lames « tombaient sur le cou des soldats ennemis » et « portaient des ceintures d’explosifs, transformant ainsi leurs corps en feu incendiant le char sioniste ». Les forces israéliennes sont décrites comme « laissant derrière elles des corps et parties de corps qui serviront de pitance des animaux sauvages sur la terre et aux oiseaux de proie dans le ciel ». Langue arabe, classe de 4e, vol. 2, 2023, pp. 40-41.

 

Les enfants apprennent que la mort est préférable à la vie

Dans un chapitre glorifiant les martyrs palestiniens, la mort est décrite comme meilleure que la vie. Ceux qui cherchent à vivre une vie fructueuse et pacifique au lieu d’emprunter la voie des martyrs sont critiqués. « Boire la coupe de l’amertume avec gloire est bien plus doux qu’une longue vie agréable accompagnée d’humiliations »

« Nous sommes fiers d’eux, nous chantons leurs exploits, nous étudions leur histoire, nous donnons leurs noms à nos enfants, à nos rues, à nos places et à nos lieux culturels. Nous parfumons nos assemblées de leur mémoire, et chacun de nous souhaite leur ressembler. Ils ont décoré́ les pages de l’Histoire. Ils ont enseigné que boire la coupe de l’amertume avec gloire est bien plus doux qu’une longue vie agréable accompagnée d’humiliations. De fait, ils ont créé une Histoire nationale illustre. Ce sont les héros. » Langue arabe, CM2, vol. 1, 2020, p. 15.

 

 

 

[caption id="attachment_123625" align="aligncenter" width="696"] Un livre de langue arabe de CM2 édité par le ministère de l’Éducation de l’Autorité palestinienne et adopté par l’UNRWA dans ses écoles, glorifiant la terroriste palestinienne Dalal Mughrabi, membre de l’OLP qui a participé au massacre de la route côtière en Israël en 1978, qui avait entraîné la mort de 38 civils israéliens, dont 13 enfants. (Crédit : IMPACT-se)[/caption]
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