No pasaran ? Ce clip de la haine aura bien servi le Rassemblement National et, pire, il est le reflet de la guerre civile que prépare une certaine élite culturelle des banlieues. Ce fut l’événement culturel de cette folle campagne des législatives.
Quelle honte tout d’abord de récupérer le cri de ralliement des républicains espagnols qui luttaient contre le franquisme dans les années 30. Décidément, la gauche s’est spécialisée dans la récupération de mots d’ordre historiques des années 30 avec aussi le pseudo Nouveau Front populaire.
Ce clip de la haine aura certainement fait gagner des voix au Rassemblement national pour le second tour des élections législatives. Si tous les Français indécis, ceux qui ont été déçus, voire écœurés par les tambouilles politiciennes des différentes forces politiques, ont visionné ces derniers jours ce clip, ils n’auront qu’une envie : aller voter Rassemblement national dimanche prochain.
Alors certes, ce clip de la haine n’est pas le reflet de tout le rap. Il existe, heureusement, d’autres branches, plus fréquentables, plus artistiques, plus audibles, plus conscients, plus respectueuses du langage et des hommes.
Mais ce clip de la haine est malheureusement représentatif de ce rap underground ultra-violent, de sa partie souterraine, la plus active et la plus disséminée dans les quartiers qui doit nous alerter sur ce qui se prépare en sourdine.
Ce clip de la haine n’est pas une attaque contre le RN uniquement !
Ce clip véhicule une haine de la France, une haine des juifs, une haine des francs-maçons, une haine de l’ordre public, une haine de la laïcité, une haine de tout ce qui constitue les valeurs historiques de notre pays. Ils ont beau être Français sur le papier, ces rappeurs sont une honte pour toutes les femmes, sont une honte pour le rap, sont une honte pour tous les amoureux de la musique et de la France.
Ils insultent leurs mères (victimes effectives et symboliques de cette sous-culture urbaine dégénérée) et ils endoctrinent nos enfants. Qu’en pense la mère de Mbappé ?
Et qu’en pensent ces rappeurs eux-mêmes qui sont pères de familles : quel exemple donnent-ils à leurs enfants avec leur langage hyper-violent et machiste ? Quelle image de la France leur transmettent-ils ?
Le langage façonne les hommes et le rap façonne les jeunes pour les encourager non seulement à aller voter – tant mieux -, mais aussi à déployer leur haine de la société française dont le RN est le punching ball.
Car il nous faut en prendre conscience : le rap véhicule une doctrine politique d’extrême-gauche qui a trouvé son porte-étendard avec les Insoumis et leurs alliés du pseudo Nouveau Front populaire. Déjà en janvier 1997, le clip « 11:30 contre les lois racistes », réunissant une dizaine de rappeurs dont Akhenaton, s’était attaqué aux lois de gestion de l’immigration accusées d’être racistes (allons donc !). Avec des propos déjà à l’époque inacceptables comme des « 52,2% de fils de putes à Vitrolles ».
27 ans après, les électeurs du RN doivent-ils protéger leurs mères, leurs femmes, leurs filles accusées d’être des putes ? Et au fond tous les Français qui ne sont pas d’accord avec le discours Insoumis de ce clip de la haine ?
Il est vrai que « Les Champs Élysées [brilleraient] avec la lumière de l’Afrique », pour détourner un couplet du plus doux rappeur Dinos, si les porte-parole de l’Afrique en France n’étaient pas ces sauvages dégénérés du clip « no pasaran ».
Le rap doit se renouveler en profondeur si l’on veut sauver cette jeune génération perdue de la République qui, avec plus de 3 millions d’auditeurs de ce clip de la honte sur les différentes plateformes, a désormais cette graine culturelle la haine de la France bien enfouie dans ses têtes et dans ses cœurs !