Tourisme
09H25 - mardi 16 juillet 2024

Notre série d’été : un tour du monde touristique et politique. Etape 1 : le parvis des libertés et des droits de l’homme du Trocadéro à Paris

 

Jusqu’au 29 août, Opinion Internationale vous invite à un tour du monde estival : chaque jour, nous vous proposons de visiter un site touristique qui est aussi un lieu de mémoire, un moment où s’est jouée l’histoire de nos libertés.

 

Episode 1. Trocadéro, parvis des Libertés et des Droits de l’homme.

C’est de l’Esplanade du Trocadéro à Paris que commence notre tour du monde des lieux de mémoire et de liberté à visiter, chaque jour de lundi à vendredi, tout au long de l’été…
Demain, direction l’Amérique du nord…


Photo Jean-Marc Barrère

Photo Jean-Marc Barrère

Le parvis est situé sur l’esplanade du Trocadéro dans le XVIème arrondissement, face à la Tour Eiffel, entre le Musée de la Marine et le Musée de l’homme d’une part et la Cité de l’Architecture et du patrimoine d’autre part. 

Bâti dans les années 1930, il est rebaptisé, à la demande de François Mitterrand, « parvis des Libertés et des Droits de l’homme » en 1985, afin d’honorer le souvenir de la proclamation en ce même lieu de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Le premier article de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits », est d’ailleurs inscrit à même le sol pour l’occasion.

L’inauguration du parvis des droits de l’homme au Trocadéro

 

La dalle du Trocadéro, à Paris, a de tout temps consacré l’idéal de paix à travers le monde et chaque génération a contribué à en revivifier la promesse.

Le 10 décembre 1948, le palais de Chaillot, qui accueillait la 5ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, fut le lieu de naissance de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

 

Depuis, plusieurs présidents de la République ont fait ajouter des inscriptions comme autant de signaux forts adressés à tel ou tel aspect de la cause des libertés.

 

 

 

Par exemple, en 1987, sur initiative du fondateur d’ATD Quart-Monde, le père Joseph Wresinski, un texte d’hommage aux victimes de la misère était gravé dans le marbre.

En 2004, le ministre de la culture, Renaud Donnedieu de Vabresune dévoile une autre inscription rappelant le juste engagement des journalistes et professionnels de l’information pour la vie de la démocratie.

Un autre message, sous François Hollande en 2016, rappelait le sort des personnes handicapées mortes sous l’Occupation.