Edito
10H14 - mardi 23 juillet 2024

Paris ville morte, les JO l’ont « tuée » ! La Tribune de Patrick Pilcer

 

Ce qu’Hidalgo et sa majorité « pastèque », un peu verte à l’extérieur et très rouge à l’intérieur, avaient entamé va être parachevé par les plans de circulation des Jeux Olympiques de Paris 2024 !

Tout avait pourtant bien commencé par la déambulation de la flamme olympique dans tout Paris.

Ce fut un réel moment d’enthousiasme populaire. On se souviendra du passage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe, près de la flamme du Soldat Inconnu, la flamme de la Nation. Symbole lumineux. Un moment fort pour raviver nos Hautes Valeurs de la République et pour renforcer l’attachement à notre Nation, bien loin du tumulte ambiant.

Et que dire de ce moment de tendresse et de fraternité quand Léon Lewkowicz porta ce beau flambeau au Jardin Mémorial des enfants du Vel d’hiv, ces enfants juifs raflés les 16 et 17 juillet 42 par la police française, puis déportés. Léon revint d’Auschwitz Birkenau, pesant 33 kg, et se fit la promesse que plus rien ne le terroriserait. Il devint Champion de France de poids et haltères, l’homme le plus fort de France.

Ce 15 juillet 24, Paris communiait avec lui, l’applaudissait, l’embrassait même si quelques énergumènes insoumis à la politesse et aux hautes valeurs de notre chère République, mais totalement soumis aux islamistes et à la bêtise, lui criaient « assassins », des énergumènes dont la Police nous débarrassa vite fait ! Cela ne gâcha en rien ce réel moment de bonheur partagé ! Au contraire, le contraste entre le Peuple de Paris vibrant avec Léon, en totale harmonie, en égrégore, en larmes souvent, et ces quelques énergumènes exclus de la célébration en disaient long.

Et patatras, au lieu de transformer, comme partout dans le monde tous les quatre ans, cet événement majeur international en grande fête populaire, avec en son cœur les Parisiens, tout est fait pour dégoûter les habitants de la Ville Lumière de participer, et même de rester. Ils paient leurs taxes foncières et leurs impôts, ils financent une bonne partie de ces Jeux, mais non, on ne veut pas d’eux en Ville !

On aurait pu leur offrir le transport en commun gratuit, comme à Londres, leur proposer des places à tarif raisonnable, leur en réserver. Pas du tout, on leur conseille de partir et de surtout ne pas circuler, et pourtant il y aura à voir !

C’est le fameux retour du QR code, de l’autorisation de se déplacer façon covid. On bloque des voies du périphérique, on interdit la circulation dans de nombreux quartiers, et pas seulement la circulation en voiture. On incite à télétravailler ailleurs.

Les commerçants, les restaurateurs, les hôteliers se faisaient une joie d’accueillir et le monde et les Parisiens durant ce mois de fête sportive. Que nenni ! Pour accéder simplement à pied à de nombreux restaurants du cœur de Paris, il faut montrer des attestations dans tous les sens. Résultat : des annulations de réservations par milliers.

Commerçants et restaurateurs font le choix, à contrecœur, de baisser le rideau. Pauvres commerçants, pauvres restaurateurs, méprisés par la Mairie, les véritables damnés des Jeux.

Terrible pour la vie d’une ville capitale comme Paris. Terrible pour notre économie et nos finances publiques. Le fiasco financier se profile vite à l’horizon, et tout cela dans un moment où nos déficits publics explosent comme jamais depuis l’hiver, et où notre activité économique est au point mort depuis la « Dissolution Inutile ».

César donnait du Pain et des Jeux aux Romains pour conserver la paix sociale. L’Élysée et l’Hôtel de Ville font le choix de priver les Parisiens et de Pain et des Jeux !

 

Patrick Pilcer
Conseil et expert sur les marchés financiers, président de Pilcer & Associés, Chroniqueur Opinion Internationale

 

Président de Pilcer & Associés, conseil et expert sur les marchés financiers
Patrick Pilcer, Président de Pilcer & Associés, conseil et expert sur les marchés financiers