La France, capable de tous les extrêmes, a donné au monde la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen au moment même où elle coupait la tête d’un roi. Grand écart d’un pays capable de faire avancer l’histoire en employant parfois les moyens de la terreur.
Se rappeler de ce fameux 26 août 1789 est l’occasion pour nous de nous interroger : les changements géopolitiques majeurs que nous vivons actuellement au niveau migratoire, démographique, civilisationnel et géopolitique ne rendent-ils pas nécessaire une révision générale de toutes les conventions internationales de respect des droits humains adoptées par les Nations unies et les grands ensembles régionaux entre la fin de la seconde guerre mondiale et les années 50.
Il ne s’agit pas de les écarter. Il ne s’agit pas d’abandonner tous les bienfaits que ces droits ont apporté à l’humanité, mais il s’agit de fixer des limites à la mise en œuvre de certains droits, notamment en matière démographique et civilisationnelle.
Les nouvelles déclarations des droits ne sont-elles pas allées trop loin dans une forme de laxisme de tolérance infinie, utilisée souvent par les ennemis de la liberté et les pires tyrans, notamment théocratiques, qui minent nos valeurs les plus précieuses de nos sociétés développées ?
Il n’y a pas de libertés infinies. Chaque droit est limité par d’autres droits tout aussi précieux… C’est de l’avoir oublié que l’Etat de droit, dans ses excès, est en train de tuer nos libertés et notre civilisation.