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13H11 - mardi 10 septembre 2024

La France enchaînée par la dette : le grand naufrage. La tribune de Sofiane Dahmani,

 

La France, ce grand pays de Voltaire et de Napoléon, autrefois lumière du monde, se retrouve aujourd’hui enchaînée par une dette abyssale. Une dette qui n’a cessé de croître sous le poids des renoncements, des lâchetés successives de nos dirigeants. Ils ont trahi la grandeur de notre nation, vendue aux intérêts étrangers, sacrifiée sur l’autel de la mondialisation heureuse. À coups de déficits répétés, ils ont échangé notre souveraineté contre des promesses vides, alimentant un gouffre financier qui menace désormais notre survie même.

La dette publique française atteint des sommets vertigineux, avoisinant les 3 000 milliards d’euros, soit près de 115 % de notre produit intérieur brut. Quelle honte pour la cinquième puissance mondiale ! Comment en sommes-nous arrivés là ? La réponse est simple : l’incurie des élites politiques, obnubilées par l’assistanat généralisé, par une obsession égalitariste qui confond justice sociale et dilapidation des ressources. Nous avons abandonné l’effort, la rigueur et le travail pour des subventions à outrance, des aides à tout-va. En cherchant à acheter la paix sociale à coups de milliards, nous avons signé notre propre arrêt de mort.

Cette dette n’est pas seulement un chiffre abstrait : c’est un poison lent qui gangrène la société française. Chaque euro emprunté aujourd’hui est une chaîne de plus pour les générations à venir, un fardeau insupportable qui hypothèque leur avenir. C’est une perte de liberté pour la France, un affaiblissement de notre souveraineté nationale. Plus nous nous enfonçons dans le surendettement, plus nous nous soumettons aux diktats des marchés financiers, à la volonté des agences de notation et des banquiers étrangers. Est-ce cela que nous voulons pour notre pays ? Une France sous tutelle, incapable de tracer son propre destin ?

Le plus révoltant dans cette affaire est que cette dette n’a même pas servi à investir dans l’avenir. Elle n’a pas financé la recherche, l’innovation, ni même la modernisation de nos infrastructures. Non, elle a été dilapidée dans des politiques clientélistes, des programmes sociaux inefficaces et un État-providence devenu obèse, un Moloch vorace dévorant les richesses de ceux qui créent, entreprennent et travaillent. La vérité est là : l’État français vit au-dessus de ses moyens depuis des décennies. Et ce sont les Français, ceux qui se lèvent tôt, qui en paient le prix, sous forme de prélèvements toujours plus lourds, d’impôts asphyxiants.

Il est temps de dire stop. La France doit retrouver le chemin de la responsabilité. Cela passe par un choc de rigueur, une réduction drastique des dépenses publiques, une remise en ordre de l’État. C’est une question de survie nationale. L’alternative ? La soumission définitive à l’ordre mondial, la dilution de la France dans le grand magma sans frontières de la finance internationale.

L’heure est grave. Redresser la France, c’est d’abord se libérer de cette dette qui l’étouffe. Ne laissons pas les fossoyeurs de notre grandeur creuser encore plus profond. Il est temps de reprendre en main notre destin, de retrouver l’honneur et la fierté d’être Français.

 

Sofiane Dahmani, Chroniqueur