Il y a vingt-six ans à peine, à Lyon en France, un Néo-Zélandais de 48 ans se faisait greffer une main droite par une équipe des meilleurs spécialistes mondiaux. Emmenés par le Professeur Dubernard [notre photo].
Une première mondiale ! Six mois après son opération, le bénéficiaire demandera à être amputé de cette greffe, affirmant ne supporter ni les médicaments anti-rejets, ni cette main qui n’était pas la sienne.
Le Professeur Dubernard a été le premier au monde à avoir fait cette allogreffe de la main (1998), puis une double greffe bilatérale des mains et avant-bras (2000), et enfin une greffe partielle du visage (2005).
Depuis heureusement, la greffe a pris pour des milliers de personnes, contribuant à changer le regard de la société sur les handicaps !
Nous avons tous salué la victoire des Jeux paralympiques, la reconnaissance, enfin pleine et entière, des parathlètes.
Ce regard doit beaucoup, – et ce n’est presque jamais souligné – aux progrès de la médecine qui ont donné aux personnes souffrant de handicaps une nouvelle mobilité et une nouvelle agilité de vie.
Il reste à la société dans son ensemble à regarder autrement les handicapés pour leur faciliter la vie. Et là, malheureusement, la greffe sociétale, est encore loin d’être assurée !
MT