C’était un certain 18 octobre 1950, la convention internationale pour la protection des oiseaux était adoptée à Paris. Son objet : l’impérieuse nécessité de la préservation des habitats naturels et la notion d’espèces menacées d’extinction.
Cette convention a ouvert la voie à d’autres accords internationaux et initiatives de conservation. Elle a également contribué à la création de lois et de réglementations nationales pour protéger les oiseaux et leurs habitats.
En France, des études récentes ont montré par exemple qu’environ 30 % des populations d’oiseaux communs ont disparu depuis les années 1980. Cela représente une perte significative, avec des millions d’oiseaux disparus. Cette diminution est principalement due à la perte d’habitat, à l’intensification de l’agriculture, à l’utilisation de pesticides et à d’autres facteurs environnementaux. La situation est préoccupante, car les oiseaux jouent un rôle crucial dans les écosystèmes, notamment en tant que pollinisateurs et régulateurs des populations d’insectes.
La célébration de cette date rappelle l’importance de la coopération internationale et de l’engagement continu pour la conservation de la biodiversité.
L’un de ses principaux défenseurs en France est Allain Bougrain-Dubourg, Président de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO). Il milite pour limiter l’impact des activités humaines sur le vivant. À l’heure de la sixième extinction de masse, il déplore l’obsession, fondée, du climat, qui rejette la biodiversité au second plan. Il plaide pour une approche intégrée qui combine la science, la politique et l’engagement communautaire afin de créer des solutions durables.
Alors, engageons-nous ! Chacun à notre niveau, agissons tel le colibri pour sauver notre diversité, indispensable à notre survie.