Pourquoi l’Afrique noire est mal partie, comme l’écrivait René Dumont dans les années 70 ? Réponse : le syndrome Biya.
Le 6 novembre 1982 donc, un certain Paul Biya succédait à Ahmadou Ahidjo à la tête du Cameroun. 41 ans plus tard, son parti, le RDPC, l’appelle déjà à se représenter à l’élection présidentielle de 2025. Il sera alors âgé de 92 ans.
Vivant le plus clair de son temps en Suisse, Paul Biya est de ces dinosaures de la politique africaine qui n’ont pas su laisser se diffuser les richesses du pays dans la population et qui ont conduit les élites les plus compétentes à émigrer ailleurs, notamment en France et aux Etats-Unis.
La corruption et le népotisme, bien plus que l’emprise du Nord sur le Sud, sont la cause principale de la misère de l’Afrique.