Parlons franchement : aux États-Unis, pays de l’audace et des ambitions folles, le président Trump, de retour aux commandes, frappe un grand coup en propulsant Elon Musk à la tête d’un improbable mais révolutionnaire « ministère de l’efficacité gouvernementale ». Un ministère qui n’aurait sans doute jamais vu le jour sous l’administration d’un Biden, plombé par l’inertie bureaucratique et l’obsession de plaire aux élites bien-pensantes de Washington. Non, ce « ministère » est un pied de nez aux doctrines figées, une gifle décochée à ceux qui pensent que le gouvernement doit rester un monstre obèse, lesté par la lourdeur de ses propres inefficacités.
Car Musk, soyons clairs, est plus qu’un simple PDG milliardaire ; il incarne le génie créatif, l’insatiable soif de progrès, le rêveur impénitent. Que peut-il apporter à la gestion publique ? Une rupture totale, radicale. Finis les grands discours sans effet ; finis les fonds dilapidés sans résultat. Place à l’excellence, à l’exigence de résultats tangibles, à une vision où chaque dollar investi se doit de rapporter en efficacité et non en promesses vides. Avec Musk, c’est la révolution de l’action, le renouveau de la responsabilité. À quoi bon, en effet, un gouvernement si, dans le concret, il échoue jour après jour à rendre des services de qualité à ceux qui financent son existence ?
Une question s’impose : et la France, dans tout ça ? Sommes-nous prêts à cette même audace ? Sommes-nous capables de placer à un poste de pouvoir un homme qui ne se contenterait pas de soigner ses phrases pour plaire aux éditorialistes de France Inter ou aux cercles mondains de Paris ? Un leader qui bousculerait enfin cette administration sclérosée qui dévore chaque année des milliards de nos impôts sans jamais se remettre en question ?
Les politiciens français pourraient bien regarder ce qu’il se passe outre-Atlantique avec une lueur d’admiration cachée, voire de jalousie. Mais soyons lucides : notre chère République semble encore prisonnière de l’illusion que le poids du passé doit nous imposer de continuer à accumuler des couches de bureaucratie inefficace. Les ministères se multiplient, les commissions s’empilent, et pourtant, les hôpitaux débordent, les infrastructures vieillissent, et les citoyens attendent des années pour un service décent. Le culte du statu quo, voilà ce que nous vénérons.
Pourtant, en France aussi, des Musk existent. Nos jeunes ingénieurs, nos entrepreneurs qui réussissent malgré les obstacles, nos chercheurs, tous ceux qui rêvent d’un État plus mince, plus agile, plus efficace. À quand une prise de conscience ? Quand cesserons-nous de considérer le gouvernement comme un intouchable mammouth ?
Le temps est venu de questionner nos certitudes, d’oser des choix radicaux. Peut-être qu’un jour, la France, inspirée par ses cousins américains, aura son Elon Musk. Un homme ou une femme qui parlera non pas pour séduire les micros, mais pour transformer réellement ce pays. Il est grand temps pour notre pays d’entendre enfin ce mot si étranger : efficacité.