Un enfant d’Aimé Césaire nous alertait il y a deux jours : en votant la censure du gouvernement Barnier, les députés de Martinique rendaient impossible la contribution de l’Etat à la baisse de la vie chère promise au 1er janvier prochain.
Voilà donc le résultat lorsque l’idéologie prime sur les intérêts de nos concitoyens !
Mais une des parlementaires de cette belle terre de France a fait encore plus fort. Et elle n’est pas la seule !
Madame la députée Béatrice Bellay, rapporteure d’une proposition de loi déposée fin octobre par Boris Vallaud, président du groupe socialiste de l’Assemblée nationale, a fait adopter le matin du 4 décembre, en commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, une proposition de loi contre la vie chère. Texte aux relents décoloniaux inutiles certes mais qui traite d’un problème de fond des Outre-mer.
Bons constats, mauvaises explications, mauvaises solutions…
Mais surtout, en votant en fin de journée la censure, Madame la députée Bellay, et ses confrères députés de Martinique, co-signataires de cette proposition de loi, ont annulé le fruit de leur travail et ont renvoyé aux calendes grecques (que nous rebaptisons françaises depuis les affres de la vie politicienne de notre pays), l’examen de sa proposition prévue en séance publique dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale.
Sans censure, la loi aurait été votée en première lecture le 12 décembre. Désormais, il n’y aura pas de discussion parlementaire avant des mois…
Comme nous le disait cet enfant de Césaire : Sa yo paka di zot, Zot pou sav*.
Michel Taube
*Ce que vous ne savez peut-être pas, ce que vous devez savoir !