Le texte tenait compte des besoins et moyens des pays signataires, parvenant pour la première fois à inclure l’ensemble des pays dans l’effort de réduction des émissions. Il semblait durable dans le temps avec des ambitions révisables à la hausse périodiquement. C’était le principe du cliquet : engager l’ensemble des parties avec des objectifs qui pouvaint être peu ambitieux au départ, mais qui devraient être rehaussés au fur-et-à-mesure.
Ces accords de Paris étaient un pas dans la bonne direction pour la politique climatique internationale. Mais dans leur forme actuelle, ils sont au mieux inadéquats et au pire devenus largement inefficaces, comme l’a d’ailleurs révélé la dernière COP 29 qui s’est tenue dernièrement à BAKOU, nécessitant notamment de tripler le financement aux pays en développement, par rapport à l’objectif précédent de 100 milliards de dollars par an, à 300 milliards de dollars par an d’ici à 2035, pour aider les pays à protéger leurs populations et leurs économies contre les catastrophes climatiques.