Le 14 décembre 1990, à New York, l’Assemblée générale des Nations Unies vote à l’initiative de la France une résolution qui légitime le droit d’ingérence humanitaire autrement dit un principe qui permet à la communauté internationale d’intervenir dans un État souverain sans son consentement, lorsque des violations massives des droits de l’homme, comme le génocide ou les crimes de guerre, sont en cours. Ce concept repose sur l’idée que la protection des populations civiles et la préservation de la dignité humaine doivent l’emporter sur la souveraineté nationale. Bien qu’il soit souvent débattu, le droit d’ingérence humanitaire vise à répondre aux crises humanitaires et à protéger les personnes vulnérables face à des situations extrêmes.
Ce principe soulève des questions complexes sur la souveraineté des États et le respect du droit international. Son application reste délicate et nécessite un équilibre entre l’intervention pour sauver des vies et le respect de la souveraineté nationale.
MT