L’abolition de la peine de mort par les Communes à Londres a marqué un tournant significatif dans l’histoire du droit pénal britannique. En 1965, le Parlement a voté pour suspendre la peine capitale pour une période de quatre ans, une décision qui a été largement soutenue par des mouvements de réforme sociale et des défenseurs des droits de l’homme. Cette suspension a été prolongée en 1969. A la manoeuvre, le ministre de l’Intérieur James Callaghan [notre photo] qui dépose alors une motion pour rendre la loi permanente. Ce changement a été motivé par des préoccupations éthiques, des erreurs judiciaires et une volonté de promouvoir des alternatives plus humaines. Finalement, la peine de mort a été abolie pour tous les crimes en 1970. L’abolition a ainsi ouvert la voie à une réflexion plus profonde sur la justice et la réhabilitation, marquant une avancée vers une société plus juste et plus compatissante.
La France mettra de nombreuses années de plus et l’élection de François Mitterrand en 1981 pour en finir avec une justice qui tue.