Le 30 décembre 2006, Saddam Hussein, l’ancien président de l’Irak, a été exécuté par pendaison à Bagdad, marquant un tournant historique pour le pays.
Condamné à mort pour crimes contre l’humanité, son procès avait débuté en 2005 et s’était intensifié avec un verdict rendu le 5 novembre 2006 par un tribunal spécial irakien. Ce jugement a été confirmé par la cour d’appel irakienne le 26 décembre, scellant ainsi son destin. L’exécution a suscité des réactions contrastées à travers le monde, certains saluant la justice rendue, tandis que d’autres critiquaient le processus judiciaire. En France, Nicolas Sarkozy, alors candidat à l’élection présidentielle, avait commis une tribune dans Le Monde regrettant cette exécution et confiant son hostilité à la peine de mort.
La pendaison de Saddam Hussein a eu lieu dans un contexte de violence et d’instabilité en Irak, exacerbant les tensions sectaires. Les partisans de Saddam ont exprimé leur indignation, tandis que ses détracteurs y ont vu une étape vers la réconciliation nationale. Ce jour-là, des scènes de célébration et de deuil ont eu lieu dans différentes parties du pays, illustrant la division profonde au sein de la société irakienne.
L’héritage de Saddam Hussein continue d’influencer la politique irakienne et la mémoire collective des Irakiens.
MT