Outre-Mer Martinique
12H24 - lundi 27 janvier 2025

Angélique, Marquise de France et de Martinique. L’édito de Michel Taube et Emmanuel de Reynal

 

Le sens de l’élection de Miss France : la Martinique plus Française que jamais, la France plus Martiniquaise que jamais !

Le 14 décembre dernier, la France a vibré au rythme des Antilles. Sur la scène du Zénith de Rouen, Angélique Angarni-Filopon, une jeune Martiniquaise à la grâce éblouissante et au parcours inspirant, a été sacrée Miss France 2025. Cette victoire, bien plus qu’une simple consécration personnelle, est un puissant symbole d’unité et de cohésion pour notre République.

La Martinique, cette “France de là-bas”, sera pendant un an sous le feu des projecteurs. Et c’est toute la France qui rayonne à travers elle.

Dans une période où certains discours séparatistes cherchent à fracturer les liens entre les territoires ultramarins et l’Hexagone, le triomphe d’Angélique rappelle avec force que l’identité française ne saurait être réduite à une étiquette unique. Elle est multiple, diverse, enrichie par ses composantes ultramarines. Ces territoires ne sont pas une périphérie oubliée de la République, mais son cœur battant, son horizon et sa richesse. Ils contribuent à la grandeur de la France.

La jeune Martiniquaise, par sa victoire, démontre que la France embrasse pleinement ses différences, les sublime et les porte sur le devant de la scène mondiale. Elle incarne cette jeunesse fière, ancrée dans ses traditions mais pleinement ouverte au monde, qui réfute les divisions. Ses premiers mots après son sacre — un hommage vibrant à sa terre natale et un appel à l’unité — résonnent comme un manifeste politique : « La Martinique est la France, et la France est la Martinique ».

Cette élection, suivie par des millions de Français sur TF1 et sur les réseaux sociaux, où qu’ils se trouvent sur la planète, est venue rappeler que l’avenir de la République repose sur sa capacité à construire des ponts entre ses régions, à cultiver ses racines tout en embrassant la modernité. Oui, la Martinique est plus française que jamais, et, par la même occasion, la France se découvre plus martiniquaise que jamais. Ce lien intime, réaffirmé avec émotion ce samedi soir, est une réponse claire aux partisans du repli : loin d’être une contrainte, notre unité nationale est une chance et une force.

Alors, espérons que cette couronne, posée sur la tête d’Angélique Angarni-Filopon, sera bien plus qu’un éclat passager ! Elle dispose d’une année pour devenir le symbole durable d’une France fière de tous ses enfants, qu’ils soient nés sous le soleil des Antilles, les vents du Pacifique ou les brumes de l’Hexagone. Une France qui avance, unie dans sa diversité et forte de sa complémentarité.

Angélique, tu as réconcilié une nation avec son âme. Merci.

Le temps d’une élection, d’une année qui nous portera chance et bien au-delà espérons-le, la Martinique sera plus Française que jamais et la France plus Martiniquaise que jamais !

 

Michel Taube et Emmanuel de Reynal

 

Arrêtons de reprocher aux femmes de vieillir !

Angélique Angarni-Filopon est devenue la lauréate la plus âgée du concours. Son âge a été l’objet de railleries sur les réseaux sociaux et a concentré toute l’attention médiatique. Mais pourquoi, dans une société de plus en plus féministe, l’injonction à ne pas vieillir est-elle toujours valorisée ?

C’est un sacré message que cette élection fait passer à l’ensemble des Français. La jolie Martiniquaise a profité de la suppression de la limite d’âge pour (re)tenter sa chance au célèbre concours de beauté. “Je suis la transition entre être femme d’aujourd’hui et femme de demain. De ces femmes avec des émotions, avec des ambitions, des aspirations. Une identité qui dépasse un physique. Mais avant et surtout celle qui veut porter la voix des richesses de son île, de sa diversité, de son potentiel, de sa mixité, et de son impact ici et ailleurs » écrivait-elle sur les réseaux sociaux avant l’élection pour faire passer son message.

C’est la première fois qu’une femme remporte l’écharpe de Miss après 30 ans. “On me rappelle tout le temps mon âge, je crois être bien conservée. Je n’ai pas de rides. La trentaine est peut-être le plus bel âge. Dans ma vingtaine je me suis beaucoup cherchée, je voulais être comme tout le monde » lâche-t-elle quand on lui parle de son âge. « Mes cheveux courts, comme mon âge, ne me définissent absolument pas ». Et vous avez bien raison Angélique Angarni-Filopon. Vous êtes sublime ! Stop aux rabats-joie.

Vous êtes notre nouvelle Marianne.

Directeur de la publication

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