Edito
10H26 - mardi 28 janvier 2025

Meloni, l’anti Le Pen. L’édito de Michel Taube

 

L’auteur de ces lignes est un chaud partisan de l’Europe mais tout autant convaincu qu’il faut profondément refonder l’Union européenne sur de nouvelles bases, la nettoyer de la gangrène bureaucratique bruxelloise et la ramener à ses principes fondamentaux trop souvent dévoyés depuis vingt ans.

Celle qui est désormais présentée comme la femme la plus puissante d’Europe, Giorgia Meloni, présidente du Conseil italien, est un bon exemple de ce qu’il faudrait faire pour sauver la France du précipice et du déclin dans lesquels nos forces politiques au pouvoir autant que les oppositions sont en train d’entraîner la France.

Bien entendu que Mme Meloni n’est pas une fasciste. Ou alors Alain Madelin, parce qu’il était dans sa jeunesse très actif dans l’organisation Occident devenue ensuite le GUD, a été un dangereux Pétainiste français toute sa vie. Absurde !

Non, Madame Meloni n’est pas une Mussolini du XXIème siècle, comme l’a reconnu David Pujadas sur LCI : cette banalité doit être rappelée au vu de la façon dont les médias français ont traité la première dame d’Italie ces dernières années.

Mais ce qui est impressionnant avec Mme Meloni et qui dément très largement la doctrine antieuropéenne du Rassemblement national comme des Insoumis à gauche, c’est que Madame Meloni est une chaude partisane d’une Europe, certes rénovée mais de l’Europe. Elle est pro ukrainienne, résolument hostile au dictateur Poutine.

Mais en même temps, elle a mis en œuvre en Italie un programme économique et une doctrine géopolitique consacrée par sa présence à l’investiture de Donal Trump, à la fois libérale, pragmatique, basé sur les intérêts de l’Italie et des Italiens. Avec elle, les Italiens ont l’assurance que ce sera « Italia first ». Le chômage y est à son plus bas historique et les exportations explosent.

Madame Meloni incarne cette révolution conservatrice libérale que nos dirigeants français n’arrivent pas à incarner.

Le programme socialiste nationaliste, pour ne pas dire national-socialiste, du Rassemblement National fait pâle figure à ses côtés !

 

Michel Taube

 

 

 

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