À Paris, le camp du bien défile,

Drapé dans sa morale.

L’anti-racisme a son chef de fil,

Le grippe-fromage Mélenchon nous fait son festival.

Ce greffier querelleur a quelques amis choisis,

Dont on peut douter de la fortune,

Le Meurice, La Ernaux ou la Traoré ont tôt fini,

Par le suivre à la tribune.

La honte, sans doute,

Est le moins bien partagé des sentiments,

On la perd en cheminant,

Elle s’évanouit en route.

L’indécence de notre Raminagrobis,

N’est plus à prouver.

Mais que le canard Faure le suive dans son vice,

Nous laisse bouche bée !

L’animal ansériforme au large bec aplati,

Est habile en eau trouble mais ses successives apostasies,

Sur le pavé, lui provoque des arthralgies.

Bref, à la vérité, ses pattes palmées ne l’empêchent pas de marcher,

C’est prodige quand on sait que cet anatidé,

Dont la colonne vertébrale politique est vrillée,

Ne sait plus à quel sein se vouer.

Voilà pourquoi il est domestiqué,

Par notre vieux chat rusé.

La semaine passée, il condamnait, à toute force,

Une odieuse caricature antisémite,

Aujourd’hui, il fait le canard, risque l’entorse,

Et il rejoint son acolyte.

Le Parti socialiste, sous son ministère cancanant,

Est devenu un phalanstère de languissants,

Poltrons, pied-plat et autres mirlitons,

À la solde du vieux chat, leur patron !

La gauche, aujourd’hui, c’est Mélenchon,

Le canard n’a qu’à bien se tenir.

Le greffier n’a plus qu’une seule mission,

Créer le chaos, sans coup férir.

Notre canard porte bien mal son nom,

Il est inféodé, et par faiblesse, par démission,

Au félin grégaire et vulgaire et sans compassion,

Lequel lui dicte ses intentions.

La lâcheté n’est pas un mystère,

C’est pour notre canard une position,

Tout est bon pour faire carrière,

Même à baisser son pantalon.